Woulo pou 1er mai !
Les travailleurs guadeloupéens ont décidé avec leurs syndicats de relever le défi lancé par le patronat et le pouvoir socialiste contre le monde du travail, les familles et la jeunesse.
Woulo pour l'unité et la combativité des salariés, fonctionnaires, chômeurs et précaires de notre pays en ce premier mai 2014, qui prolonge et amplifie toutes les luttes menées sur tout le territoire guadeloupéen.
Les travailleurs ont raison de ne pas baisserla garde, de ne pas accepter les attaques ouvertes ou déguisées du patronat et de ses alliés politiques.
La politique de déshumanisation, d'exclusion, de rabaissement de la personne humaine conduite par le capitalisme pour tenter d'enrayer sa crise structurelle ne doit pas passer.
Les travailleurs organisés dans leurs syndicats, en mouvement, sont le rempart, les éléments les plus conscients et les plus déterminés pour arrêter les bras des monstres sans visages.
C'est ce qui explique la hargne et la férocité patronale, leur démarche de criminalisation de l'action syndicale.
Mais là non plus, ils ne vont pas pas ser . Les travailleurs ne vont pas mettre genoux à terre, parce qu'ils sont unis et solidaires.
Woulo pour l'unité d'actions des travailleurs et des syndicats guadeloupéens !
La venue du premier Vice-Président du MEDEF à la veille de ce Premier mai en Guadeloupe est une provocation et un moyen aussi de tester la capacité de résistance des travailleurs guadeloupéens.
Le 1er mai, la réponse aux provocations patronales et à la politique antisociale du gouvernement s'exprimera dans la rue avec des revendications pour changer la vie.
Car , c'est bien là, l'enjeu de la confrontation de classe aujourd'hui : changer de société.
Pour cet objectif, les syndicats sont face à une des exigences de la lutte des classes : opérer le passage entre luttes économiques et luttes politiques.
C'est le grand défi du syndicalisme guadeloupéen en ce XXIesiècle.