BRÈVES

CONTRE UNE AUGMENTATION DU PRIX DE L'ESSENCE

Le début d'année 2010 devrait s'as- sortir d'une augmentation du prix de l'essence. Département, Région et LKP, tous sont défavorables à une telle mesure. Les conseillers généraux, réunis lundi soir en assemblée plénière au palais du Conseil Général, se sont prononcés contre le projet de décret modifiant les modalités de fixation du prix des produits pétroliers dans les DFA. Ils ont ainsi réaffirmé leur volonté de mise en place «d'une véritable réforme définissant un système d’administration des prix transparent et équilibré, assorti d’un contrôle renforcé, garant de l’inté- rêt des consommateurs et des emplois». L'exécutif régional avait également fortement désapprouvé cette haus- se des prix rendue effective par la préfecture, dénonçant l'opacité de la fixation des prix et des compen- sations financières attribuées à la SARA par le gouvernement. Elie Domota a quant à lui affirmé que la réaction du LKP serait immé - diate en cas d'augmentation du prix des carburants en début d'an - née. Le porte-parole du collectif LKP a annoncé qu'il déposerait un recours au tribunal administratif contre le dernier arrêté préfectoral relatif à l'augmentation du prix del'essence.

LE PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRA TION DES ENTREPRISES DES DÉP ARTEMENTS D'OUTRE-MER (FEDOM) GUY DUPONT A DEMANDÉ À MARIE-LUCE PENCHARD «UN ENVIRONNEMENT ADMINISTRATIF LE PLUS STABLE POS- SIBLE, AVEC DES ÉCHÉANCES CLAI- RES» DANS CES DÉPARTEMENTS.

C'est à l'occasion de la clôture de l'assemblée générale de son organisation professionnelle que Monsieur Dupont a interpellé la ministre de l'Outre-mer sur un certain nombre de sujets. Il lui a ainsi demandé de donner une définition «plus précise» des 137 mesures adoptées par le conseil interministériel de l'Outre-mer (CIOM) le 6 novembre dernier. Il a également réclamé la publication rapide des décrets de la loi de développement économique des outre-mer (LODEOM), adoptée au printemps par le Parlement. Quant à la formation des prix dans l'Outre-mer, le président de la FEDOM s'est dit «très attentif au fait qu'une application peu sensible de règles du jeu purement mercantiles risque de faire disparaître la production locale». Marie-Luce Penchard aurait souli- gné que les mesures du CIOM s'é- taient déjà traduites en "actes budgétaires" à hauteur de 53 millions d'euros en crédits de paiement.