Létincel voyé Karayib-la monté !

D écidément, depuis la mutation du journal l'Etincelle au début des années 90 pour, tout en assurant avec fermeté sa vocation de porte-parole des travailleurs, se hisser au niveau de sentinelle et de défenseur de tout le peuple guadeloupéen, la fête annuelle du journal qui se tient à Galbas est devenue un véritable espace de construction et de projection d'une Guadeloupe maîtresse de son destin .

Cette année encore, le journal, ses partenaires, les artisans et les associations culturelles du pays, les organisations politiques et sociales invités, ont porté avec honneur cette ambition.

Des nostalgiques veulent retrouver la fête populaire d'antan qui voyait af fluer toute la Guadeloupe à Sainte-Anne.

Nous, qui continuons le projet de ce journal, nous n'avons pas cette nostalgie.

Les choses ont changé, la Guadeloupe change, pas toujours en bien d'ailleurs et c'est cela que nous, nous pouvons regretter. L'Etincelle maintient le cap et poursuit avec les difficultés que tous ceux qui œuvrent au quotidien pour la Guadeloupe peuvent comprendre.

Le journal est plus que jamais «arcquebouté» sur son rôle d'éducateur, de formation d'une conscience identitaire et politique, d'organisateur des masses pour changer la société. Il est toujours à sa place, en éclaireur .

C'est tout cela qui s'exprimait dans le programme de la fête de l'Etincelle 2014, organisée sous le thème «La Guadeloupe dans la Caraïbe du 21esiècle».

Tous ceux qui ont foulé le sable de la plage mythique des Galbas les 28 et 29 juin, ont contribué à faire de la 49eédition de la fête un véritable succès.

Surtout par leur implication dans la démarche, ils ont montré avec l'Etincelle, que nous sommes de la Caraïbe et que nous sommes en mouvement «pou voyé Karayb-la monté» .