Le 21 juillet : Fête de la Saint Victor
Beaucoup ont oublié que le 21 juillet était un jour chômé en souvenir de Victor Schœlcher l'abolitionniste,mais pas les institutions de l'Etat et les banques.Cet oubli est causé soit par l'intensité de la crise du système capitaliste qui sévit actuellement dans le pays ou au choix qu'ont fait les Guadeloupéens entre le 27 mai qui correspond aux évènements de mai 1802 où Ignace etDelgrès se sont illustrés et l'anniversaire de Victor Schœlcher .
C ependant, dans toutes les communes de Guadeloupe, Victor Schœlcher a été commémoré comme à l'accoutumée. A Pointe-à-Pitre, les associations et le conseil municipal se sont rassemblés devant la mairie pour se rendre à la place de la V ictoire devant la stèle de Félix Eboué. C'étai t un administrateur colonial guyanais artisan du ralliement de l'Afrique à la France libre. Félix Eboué a été le gouverneur de la Guadeloupe de 1936 à janvier 1939. En mémoire de tout ce qu'il a fait durant son administration en Guadeloupe, des gerbes de reconnaissance lui ont été déposées, et plusieurs personnes sont intervenues. A noter la présence de l'ancien Maire de Pointe-àPitre M. Henri Bangou qui a assisté à ce premier souvenir . Ensuite, le cortège s'est formé et a pris la direction de la rue Gambetta sur les notes musicales de la fanfare «Rouges des Îles» pour rallier le musée Schœlcher en passant devant le marché aux épices plus couramment appelé marché Saint-Antoine et arriver au 24, rue Peynier à Pointe-à-Pitre
. Il y eut plusieurs interventions, tout d'abord celle de Mme Marcin Chicot pour l'association «Les filles de Schœlcher», M. Georges Brédent représentant le Conseil Général, Mme Fély Kacy- Bambuck représentant le Conseil Régional, M. Jacques Bangou, maire de Pointe-à-Pitre qui a fait l'historique de ce que fut l'action des résistants tels que, Ignace, Delgrès, Massoteau, Solitude mais aussi le rôle administratif qu'a joué Victor Schœlcher pour faire inscrire dans le gêne de la République française, la disparition de ce crime qu'était l'esclavage. Les discours se sont terminés par la lecture d'un historique présenté par deux étudiants pointois qui ont réussi brillamment leur examen pour cette année scolaire 2014. Après les efforts, place a été faite pour le réconfort autour d'une réception à l'école maternelle Frantz Rallion face au musée.
