Cyclisme : Mise au point

Les Communistes guadeloupéens qui ont comme livres de chevet les ouvrages de Marx, d'Engels et de Lé nine (des blancs) et qui ne se sont point réjouis de l'élection d'Obama à la présidence des Etats-Unis d'Amérique au prétexte qu'il est un noir, ne peuvent pas être raciste s. Ils sont des internationalistes convaincus et ils ont des véritables amis sur tous les continents.

Ce n'est pas simplement ridicule de dire : «Kominis haye blan». C'est à la fois pitoyable et misérabiliste.

Quand on nous dit cela, faute d'arguments, au cours d'une discussion concernant le cyclisme parce que nous affirmons, preuve à l'appui, qu'aucun cycliste étranger recruté dans nos clubs cyclistes ne peut aucunement contribuer à la formation de nos jeunes puisqu'il n'est pas f ormateur et qu'il n'est là que pour ramasser le pactole. Cette accusation de racisme participe à un raccourci politi cien des plus primaires, une sorte de réflexe anti-communiste.

En ce qui nous concerne, nous avons contribué à faire venir au tour cycliste de la Guadeloupe autant de Cubains que de Russes et c'est de peu que nous avons raté la venue des Bulgares.

Et avec notre club, quand nous avons été à sa direction, nous avons fait montre du même esprit d'ouverture en allant participer à des compétitions autant à Venezuela qu'à Cuba, qu'en Europe, en «Allemagne» notamment, (le tour de l'exRDA et le tour de RhénaniePalatinat), et, bien entendu, plusieurs fois en France).

Non, nos choix prioritaires de construction de nous-mêmes par nous- mêmes y compris dans le sport, ceux préférentiels de la formation de nos cadres techniques et de nos coureurs y compris à l'étranger ne participent point à un quelconque racisme. Le Communiste est d'abord et avant tout un humaniste.