26 mars à Pointe-à-Pitre: Manifestation contre la pwofitasyon

Depuis des semaines, plusieurs organisations syndicales (CFDT, CFTC, CGTG, FO, FSU, SPEG, SOLIDAI- RES, SUD PTT-GWA, UGTG, UNSA) se sont rassemblées et ont décidé de mener ensemble la riposte face aux patrons qui, ne respectent pas la législation du travail, et à l'Etat qui, au fil des jours avec ses mesures scélérates de réductions budgétaires tout azimut écrasent un peu plus la société guadeloupéenne.

L ' unité syndicale a lancé un appel aux travailleurs, aux chômeurs, aux jeunes qui ne croient plus en l'avenir et lesr etraités qui voient leurs pensions se réduire à peau de chagrin. Le succès de la mobilisation de ce 26 mars 2015, montre bien que l'appel lancé a fait écho, qu'il y a de la souffrance dans le pays, les gens n'en peuvent plus. Plusieurs milliers de personnes ont damés le macadam dans les différentes artères de la ville de Pointe-à-Pitre malgré l'intensité de la chaleur. Après les évènements de 2009, petit à petit, la confiance revient tant la crise est criante et tant legouver nement socialiste fait des dégâts dans les sociétés française et guadeloupéenne. A la CGTG, l'appel est lancé pour la défense des emplois des salariés et de leurs salaires, c'est aussi pour le rétablissement de tous leurs acquis. A l'Union des Travailleurs des Produits Pétroliers, les travailleurs se sont mobilisés pour réclamer l'ouverture des Négociations AnnuellesObligatoir es, c'est aussi pour l'application de l'Accord Bino, qui, dans certaines entreprises, tarde à s'appliquer, c'est aussi la lutte pour le maintien de tous les acquis, celle des emplois et celle de l'exploitation continue des 20 stations-services menacées de fermeture

.L yannaj kont pwofitasyon apporte son soutien sans faille aux or ganisations, aux travailleurs et au peuple guadeloupéen. Chaque corps de métier, chaque syndicat, présentaient ses revendications. Pour ce qui concer ne LKP , les travailleurs, les jeunes, les retraités, les chômeurs sont appelés à s'engager résolument dans la lutte pour construire une autre alternative, une autr e Guadeloupe débarrassée de la pwofitasyon ou encore de l'exploitation des travailleurs. L'appel ne devrait pas r ester uniquement dans le «lar el» syndical si on veut réellement «kalbandé» le système de pwofitasyon. Il y a une ligne jaune à franchir et pour cela tous ceux qui prônent les mêmes idées devr ont accorder leur violon. Le plus tôt serait salutaire pour la Guadeloupe.