« En avant toute» vers le 15e Congrès !

Les élections passées, les passions assouvies, les règlements de compte amorcés, certains se frottent les mains, d'autres les yeux, mais qu'en est-il du pays Guadeloupe ?

Il va à vau-l'eau, à califourchon sur une poudrière, et cela commence à être perçu par beaucoup de gens à la fois.

T ous les ingrédients sont réunis pour une explosion sociale. Alors, que fair e ? Attendre que les choses changent d'elles mêmes ? C'est impensable ! Il faut se donner les moyens de changer la donne dans notr e pays !

Il faut dégrafer ce corset qui nous étouf fe. Il faut libérer nos énergies et nos intelligences, il faut que nous soyons à l'initiative du développement de notr e pays ! Nous avons les potentialités. Pour ce faire, le Parti Communiste Guadeloupéen, qui, depuis 1958 à posé les bases d'un changement statutaire qui donnerait à la Guadeloupe les moyens politiques et législatifs de maitriser son présent et de préparer son avenir, considère qu'il est devenu indispensable de compter avant tout sur la volonté du peuple guadeloupéen pour avancer.

Qu'il est impératif d'aller à sa rencontre, directement, au corps à corps, avec des explications claires, des propositions concrètes. Il faut gagner la confiance de notre peuple en nous adressant à lui sans intermédiaire, sans gadgets et sans complexe de supériorité. Il nous faut chercher à comprendre toujours mieux ses motivations profondes, ses cheminements souvent chaotiques, pour saisir l'essentiel de ses attentes. Il nous faut expliquer, il nous faut répondre aux questions posées sans détour ; il nous faut êtr e simple et vrai.

Il faut reconstruire un Parti Communiste pour la libération politique et l'émancipation du peuple guadeloupéen.

C'est l'objectif que nous fixons au 15e Congrès qui se tiendra les 20 21 et 22 novembre 2015.

Notre temps appelle un Parti Communiste fort, prenant appui sur ses racines qui plongent profondément dans la terr e de Guadeloupe, et r enforçant ses branches qui se nourrissent des aspirations pr ofondes du peuple, sur tout le territoire guadeloupéen. Pas le peuple «idéal» mais, celui qui vit ici et maintenant, qui a sa conception du bonheur et qui mieux que quiconque pourra indiquer le chemin pour y arriver. Tout porte à croire qu'il rejette, du fond de lui-même, l'idée de «captivité et d'irresponsabilité». C'est pourquoi notre15e Congrès doit nous permettre de faire émerger l'outil efficace pour l'accompagner et l'aider dans son parcours vers la libération politique et sociale.