Cuba déplore l’attitude des pays riches au Sommet de Rome

Cuba a déploré l’attitude des pays riches, absents au niveau des chefs d’Etat ou de gouverne - ment, au Sommet sur la sécurité alimentaire de la F AO, qui se déroule dans cette capitale.

Dans des déclarations à l’agence Prensa Latina, le chef de la délé- gation cubaine au Sommet de Rome, Ulises Rosales del Toro, vice-président du Conseil des ministres, a relevé le fait qu’il soit enfin reconnu que les aliments ne doivent pas être utilisés comme des instruments de pression politique.

«C’est une bataille que notre pays a livré des années durant et que nous avons remporté aujourd’hui à ce Sommet de l’Organisation des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (F AO)», a-t-il souligné.

«Par ailleurs, cette rencontre a confirmé l’importance de la coopération et de la solidarité, ainsi que la nécessité de renoncer aux mesures unilatérales qui vont à l’encontre du droit inter - national et menacent la sécurité alimentaire», a ajouté le dirigeant cubain.

Ulises Rosales del Toro, qui est également membre du Bureau politique du Parti, et ministre de l’Agriculture, a critiqué «l’absen- ce des pays les plus puissants du monde, qui semblent ne pas avoir le courage d’affronter les pays en voie de développe ment».

«Ils n’ont plus aucune justifica- tion», a-t-il signalé en allusion aux promesses non tenues dans la lutte pour éradiquer la faim sur la T erre.

Concernant l’importance des sommets de la FAO, le viceministre cubain des Relations extérieures, Abelardo Moreno, a signalé que la question n’est pas de discréditer ce genre de ren- contres, mais de critiquer sérieusement l’attitude des pays riches, qui sont responsables aussi bien de la situation actuel - le que de la crise financière mondiale. (PL)