Haiti-Copenhague 2009: Echos de la présentation du Corridor biologique de la Caraibe

L’évènement parallèle organisé à Copenhague autour du Corridor Biologique de la Caraibe, qui implique Haiti, Cuba et la République Dominicaine a attiré l’attention de bon nombre de participants au sommet, selon des rapports reçus parAlterPresse. Le débat était très animé et environ 70 personnes y ont pris part, témoignent des délégués haïtiens qui ont assisté à la rencontre. Le ministre haïtien de l’environne- ment, Jean Marie C. Germain, a procédé à l’ouverture de la réunion, qui a été clôturée par son homologue dominicain, Jaime David Fernandez Mirabal. (Voir photo logo/de gauche à droite: Représentant Cubain - Traducteur - Jean Marie C. Germain, Ministre de l’Env d’Haiti - cadre dominicain - Jaime D. F. Mirabal, Ministre de l’Env de la Rep Dom - cadre haïtien). Cette rencontre, organisée par la délégation haïtienne, visait à faire la promotion du corridor biologique, dont le but est de contribuer à atténuer l’impact du changement climatique dans laCaraïbe. Des représentants de Porto Rico et de la Jamaïque ont également pris part à la réunion en tant qu’obser - vateurs, selon des informations obtenues par AlterPresse auprès de la délégation haïtienne. Lancé en 2005 à Jacmel (sud-est d’Haïti), le corridor biologique de la Caraïbe a comme priorité de conserver la biodiversité dans l’espaceconcerné. Le projet couvre, entre autres, le lac Azuei, situé à la frontière entre Haiti et la République Dominicaine, le massif de la selle ou montagne humide, qui va de la République dominicaine à Miragoâne (Haïti), le massif de la hotte et le Macaya (Haïti). L’engagement pris par Haiti, Cuba et la République dominicaine, à travers leurs ministères respectifs de l’environnement, tient compte du fait que les écosystèmes des pays insulaires sont fragiles et les îles seront les plus affectées par les changements climatiques.