Joël Beaugendre relance la bataille de l’eau. Cette fois, contre les Capesterriens

Le maire de la commune de Capesterre Belle-Eau, Joël Beaugendre, le «chrétien» qui boit du vin de messe dans le calice du prêtre, vient sans état d’âme, de porter une fois de plus, un mauvais coup aux Capesterriens.

Que ces messieurs de la municipalité, et par ailleurs, hauts dignitaires de la Communauté d’Agglomération Grand Sud Caraïbe (CAGSC) ne viennent pas se défausser sur le percepteur qui ne fait qu’exécuter les ordres de recettes transmises par les exécu- tifs de la CAGSC. Pour une fois, les choses sont claires. Le président de la CAGSC a été très clair et très ferme dans ses propos, après la présentation des comptes du payeur de cette struc- ture. Il a déclaré sur les medias que le déficit de «9 millions» aujourd’hui identifié, provient essentiellement des factures d’eau. Il a ajouté, prenant la posture d’un homme frappé d’amnésie, que les Ccapesterriens sont responsables de cette situation parce qu’ils NE PAIENT PAS L’EAU ! Les gens de bonne foi qui accompa- gnent ce maire, vaille que vaille, depuis 24 ans, ont vu le ciel leur tombé sur la tête. Ils vivent là, gran- deur nature, l’histoire du voleur qui crie au voleur. Car, ces braves citoyens qui, aujour- d’hui traînent de lourdes dettes de factures d’eau, n’oublient pas que c’est Joël Beaugendre et son équipe «resserrée, liée par on ne sait quel secret» qui, pour s’installer à la mai- rie, ont demandé aux Capester- riens de ne pas payer l’eau. Sur la base de mensonges et de ruses, ils ont convaincu les Capesterriens que l’eau provenant de Bel Eau Cado et de la digue, leur appartenait et qu’ils ne devaient pas la payer. Ils ont fait rouler les tam- bours, affirmant qu’ils allaient sortir du SIAEG pour créer, leur propre régie municipale. De tout cela, rien, nada. Ils ont plongé les Capesterriens dans une situation de grandes difficultés et ils sont allés s’abreuver dans l’eau sale du SIAEG.

Pire, en 24 ans, la situation s’est considérablement dégradée. Les usagers n’ont plus d’eau à leur robinet et quand, par mira- cle, l’eau arrive, elle est impro- pre et sans pression. Nous sommes depuis près de 4 ans, réduits au tour d’eau. Cela signifie que l’on peut voir l’eau couler dans son robinet 2 à 3 fois par semaine. Voilà dans quelle situation vivent aujourd’hui les Capesterriens. - Ils sont poursuivis par le percep- teur pour payer des factures émises pour un service non rendu. -Ils mobilisent des sommes considé- rables pour acheter dans le com- merce des bouteilles d’eau minérale, depuis plusieurs années.

- Ils sont victimes de l’incompé- tence et de l’esprit de combine des élus de Capesterre qui ont transféré la compétence eau de la commune dans l’escarcelle de la CAGSC, sans avoir étudié et négocié avec intelligence la sor- tie de la commune du SIAEG. Le maire Joël Beaugendre, aujourd’huiprésident de la CAGSC et ses adjoints, sont responsables de ce désordre financier, technique, sanitaire dans le problème de l’eau. Les Capesterriens ne peuvent pas subir la double peine pour ces élus qui ont failli dans leur mission. L’association «Ensemble pour réus- sir Capesterre» s’élève contre le comportement de la municipalité de Capesterre qui veut stigmatiser et condamner les usagers de l’eau de Capesterre Belle-Eau. Elle appelle à la mobilisation uni- taire de tous les Capesterriens pour imposer aux élus, un plan global et juste de règlement de ce problème, portant sur : - L’annulation des factures d’eau qui remontent à 1995 selon des critères à définir pour les usa- gers victimes de la politique anti sociale et mensongère de l’au- torité municipale. - L’arrêt d’émission des titres de recettes tant que durera les tours d’eau. - La transparence dans le contentieux avec le SIAEG s’agissant de la propriété des usines de Belo et de la Digue. - La mise en place d’une structure unique chargée de la politique de l’eau et l’assainissement en Guade- loupe, adossée à une entreprise publique de production, d’alimen- tation et de distribution. Marchons ensemble Capesterrien pour mettre un terme aux abus, démagogie et gabegie dans les affaires de notre commune.