La Pôle parent-enfant c’est pour bientôt

Suite à l’incendie du CHU, le 27 novembre 2017, le Pôle parent-enfant a été placé à la Polyclinique pour une durée sans préci- sion. De cette cohabitation exigüe du per- sonnel des deux établissements, se sont créées des tensions directes.

Confrontés à un manque de communica- tion avec le directoire du CHU et de la Polyclinique, un malaise permanent s’est installé entre les personnels des deux entités. Les nouveaux locataires ont très tôt dénoncé à maintes reprises, l’état de vétusté de la Polyclinique.

On se souvient, durant les différentes grèves, les agents du CHU accueillis à la Polyclinique, se plaignaient des condi- tions de travail exécrables, d’un manque crucial de matériel, d’un manque d’es- pace, d’un manque de lits, d’un manque d’intimité pour les patients, de l’état d’in- salubrité des salles car il y avait des infil- trations d’eau et des plaques qui se déta- chaient du plafond.

A l’issue des différents conflits sociaux et à toutes ces mobilisations de hautes luttes, le directoire du CHU a fini par prendre au sérieux les difficultés que ren- contraient les professionnels de santé. Les autorités compétentes ont ainsi décidé de construire le Pôle parent- enfant à Palais Royal aux Abymes.

Selon le directeur général du CHU, Gérard Cotellon, la construction de ce pôle, ne remet nullement en cause l’arri- vée du Pôle parent-enfant dans le nouvel hôpital à Perrin aux Abymes.

Mme Valérie Denux, directrice de l’ARS (Agence Régionale de Santé) précise que la construction de cet immeuble a pris du retard car il était important de faire parti- ciper les équipes à l’élaboration du projet. Il y avait d’autres difficultés comme trou- ver la bonne entreprise, les bons acteurs, ce qui repousse la livraison de 3 à 4 mois.

Quatre mois après la signature, le projet est en phase d’exécution de terrasse- ment, la livraison est prévue pour octobre 2020. L’entreprise qui a pris le marché a pris l’engagement de tout mettre en oeuvre pour tenir les délais. Un comité de pilotage sera créé et se réunira tous les mois pour suivre l’avancée des travaux et les points éventuellement de difficultés qui pourraient y avoir.

Toujours selon la directrice de l’ARS, c’est le choix le plus équilibré qu’ils pouvaient faire de façon à permettre de bonnes conditions aux mères et aux enfants, mais aussi aux professionnels de santé.