Depuis juillet 2011, l'agence de notation Egan-Jones avait abaissé la note de la France !

A près avoir joué pendant longtemps au “tontonmacoute” de pacotille blotti dans la jupe d'Angela Merkel, roulé des mécaniques face aux difficultés de la Grèce et de l'Italie, endossé le rôle de “père fouettard”, de tonton- flingueur” décisif, mettant fin aux mandats de Papandréou et Berlusconi, Nicolas Sarkozy , flambeur indécent, qui ne manque pas de toupet, est aujourd'hui placé face à ses mensonges, ses contradictions, et leurs désastreuses conséquences pour les travailleurs. Le boomerang de la dette, de l'incapacité du chef de l'Etat français à lui apporter la moind - re once d'amélioration, est de retour, frappe Nicolas Sarkozy en pleine face. De quelle autori - té dispose maintenant Nicolas Sarkozy, cet ex-fondé de pouvoir de Angela Merkel, qui regrettait la présence de la Grèce dans la zone euro ? Flambeur indécent, ne manquant pas de toupet, oui ! Enef fet, depuis le mois de juillet 2011, en dépit de leur posture, de leur jactance, de leurs mensonges, Nicolas Sarkozy , son gouvernement et ses conseillers savaient ! Ils savaient parfaite - ment que la petite agence américaine de notation “Egan- Jones”, avait abaissé la note de la France, la privant du triple A. En dépit de cette réalité connue de lui et de son gouvernement, le chef de l'Etat français continue à vendre du vent, à jouer au parfait gestionnaire face à la crise, à faire la leçon à Papandreou et Berlusconi, à jouer au père protecteur de la nation... Au mois de novembre 2011, cette même agence de notation “Egan-Jones” avait une nouvelle fois abaissé la note attribuée à la France, à “cinq crans en dessous du triple A.” “Experts” et “chiens de garde” n'en n'ont jamais fait état ! L'agence de notation “Standard and Poor's” qui vient de priver à son tour la France de son triple A, parle de “tendance négative”, mais l'agence “Egan- Jones”, elle, a constaté concernant la France, une “tendance désastreuse”, et affirme que le “pire est encore à venir.” Elle se base sur une dette publique à 108,6% du produit intérieur brut en juin 2012, 117% en juin 2013, contre 100% en juin 2011. “A mesure que la croissance de l'Union européenne ralentira et que le chômage en France mon- tera, les pressions budgétaires augmenteront” a encore estimél'agence “Egan-Jones.” “Un déclencheur important sera probablement, poursuit cette agence, la clôture des comptes en fin d'année des banques françaises ; préparez-vous à ce qu'un programme de soutien important soit annoncé dans les quelques semaines à venir.” Ces remarques, et prévisions de l'agence “Egan-Jones” sont occultées, cachées, dissimulées. Trop graves pour être portées à la connaissance des citoyens français. Trop déstabilisatrices pour la campagne de Nicolas Sarkozy, candidat à sa propre succession à la présidence de la République française. Maintenir le plus longtemps possible les citoyens dans l'igno- rance des graves dangers auxquels ils sont exposés, telle est la ligne de conduite de Nicolas Sarkozy et de ses sbires. Le “maintien” du triple A français par l'Agence de notation Moody's, pure invention du clan sarkozien, ne change rien aux constats faits par “Egan-Jones” et “Standard and Poor's”. Pour le moment, il n'y a que l'agence française de notation “Fitch Rating”, en dépit de son nom à consonance anglo-saxonne, qui n'a pas donné un avis sur la note à attribuer à la France. Minc, Morano, Fillon, Copé, Pécresse, Guéant, Baroin, “chiens de garde des médias, faux experts engagés à grands frais, embouchant tous la même trompette, sont chargés de tirer à vue sur tout ce qui bouge, d'entretenir au plus fort de cette crise, le doute dans l'esprit des citoyens, de consolider le mythe du père “protecteur” de la nation de Sarkozy , de “fabriquer une opinion publique” confiante en la parole de ses dirigeants. Que n'avons-nous pas entendu de la bouche des porte-flingues et proches complices de Nicolas Sarkozy à propos du maintien assuré du triple A de la France ? Au mois de juillet 2011, date de la dégradation de la note de la France par “Egan-Jones”, Alain Minc, conseiller spécial de Nicolas Sarkozy déclare : ”L'application du projet socialiste ferait perdre à la France son triple A.” La politique menée par le chef de l'Etat et conseillée par Alain Minc, y est arrivée toute seule ! Au mois d'août 2011, le premier ministre François Fillon, parfaitement informé de l'avis de “Egan-Jones” concernant la France déclarait : “Je n'ai pas d'inquiétude sur la notation de la France.” On sait ce qui en était vraiment ! En octobre 2011, Alain Minc revient à la charge. Pour lui : “Nicolas Sarkozy est accroché au triple A de la France de manière totale, il joue sa peau d'une certaine façon. C'est un choix profond. Il ne peut pas se permettre undégradation.” Et que croyez-vous qu'il arriva ? “Egan-Jones” et “Standard and Poor”s ont apporté la réponse ! Auto-critique, reconnaissance de l'échec patent de la politique qu'ils ont menée ou conseillée à Nicolas Sarkozy ? Non ! Ils se réfugient une fois de plus, “courageusement”, dans le menson - ge, le déni, les tentatives d'in- fantilisation des citoyens ! Ils brandissent triomphalement “Moody's” qui, pourtant, n'a jamais donné un avis définitif s'agissant du maintien du triple A français. Mais par ces temps de catastrophes financières, il faut s'accrocher à n'importe quelle bouée. L'essentiel pour l'instant est de sauver sa peau ! Le nau- frage sera de toute façon impossible à éviter . Les désastreuses conséquences de ces abaissements de note qui sanctionnent de façon claire la politique de Nicolas Sarkozy, sont minimisées, édulcorées. Pendant ce temps, les marges de manœuvre quasiment nulles du gouvernement sont mises en avant pour tenter de maintenir l'espoir, entretenir la confusion, fabriquer une opinion publique favorable. Les élections sont tel- lement proches ! Une fameuse déclaration est pratiquement dans toutes les têtes. C'est celle prononcée par François Fillon, accédant à son poste de premier ministre inamovible de Nicolas Sarkozy. “La France est un pays en failli - te”, avait-il déclaré, pour ne pas satisfaire aux justes revendica- tions des travailleurs ! Dans le même temps, compère Fillon et compère Sarko, main dans la main, toujours au service exclusif des marchés financiers, of fraient aux riches un bouclier fiscal en or massif. Cinq ans après, sous la conduite exclusive de François Fillon, la situation financière de la France a empiré, volé en éclats, sanc - tionnée par la perte du triple A. Deux agences de notation le confirment ! Cynique, le premier ministre continue de promettre la lune, comme si la mauvaise foi, le concernant, n'avait aucune limite ! L'image qui nous vient à l'esprit, est celle de l'orchestre qui continuait à jouer, impassible, imperturbable, alors que le T itanic coulait. Par contre, la dette, elle est là ! Il faudra la payer d'une manière ou d'une autre. Retraités, classes moyennes, ouvriers, paysans, smicards, colo - nisés y seront très largement conviés. De gré ou de force !