La mondialisation capitaliste à l’épreuve du Coronavirus

Aujourd’hui, le gouverne- ment placé dos au mur, tente de sauver ce qui est encore possible en annonçant souvent des mesures contradic- toires et autoritaires sans jamais expliquer clairement l’état de la situation et les conséquences à venir.

Les maîtres de la finance et les gou- vernements à leur service n’ont cessé depuis ces dernières décennies et plus pré- cisément depuis l’effondrement des régimes du socialisme réel en Europe de l’Est de nous van- ter les mérites et les bienfaits de la mondialisation capitaliste.

La libre circulation des capi- taux, des marchandises et des hommes nous était «vendue» par les chantres de cette mon- dialisation comme la seule et unique condition du développe- ment du monde, la règle incon- tournable de l’organisation de la vie sur la planète terre.

Etaient stigmatisés comme une hérésie la défense des frontières, de l’identité natio- nale, la revendication de la souveraineté économique.

Tout ce monde de la finance qui vit avec un coffre-fort à la place de leur cerveau, qui ne voit le monde qu’à travers les taux de croissance et de profit, qui n’ont de religion que le cours de la bourse sont placés aujourd’hui face à leur arrogance, à leur vora- cité par la crise sanitaire mon- diale ouverte avec l’apparition du Coronavirus. Ils mesurent le poids de leur vanité.

Ce virus qui s’est installé dans le train de la mondialisation cir- cule à une vitesse incroyable dans un monde sans frontière pour atteindre aujourd’hui le stade de la pandémie.

L’urgence c’est de prendre bien sûr toutes les mesures sanitaires, économiques et politiques pour sauver les vies humaines.

Mais, la France qui maintient sa tutelle sur notre pays est- elle prête pour affronter la situation au niveau qu’exige cette pandémie.

Après avoir regardé à l’instar du monde occidental avec beau- coup de condescendance, l’ap- parition de ce virus en Chine, la France, victime des manoeuvres dilatoires et de l’attachement aveugle de ses dirigeants aux mythes de la mondialisation libé- rale se trouve submergée par la pénétration du virus.

Aujourd’hui, le gouvernement placé dos au mur, tente de sauver ce qui est encore possible en annonçant souvent des mesures contradictoires et autoritaires sans jamais expliquer clairement l’état de la situation et les consé- quences à venir.

Dans l’immédiat, les Guadelou- péens doivent, en s’inspirant de«mès é labitid an nou», des méthodes ancestrales basées sur notre nature et nos plantes prendre des dispositions pour se protéger avec leur famille et éviter à notre commu- nauté de subir les consé- quences des incompétences, des imprévoyances et les plans politiques machiavé- liques du pouvoir.

Mais, il devient de plus en plus évident que pour préve- nir les menaces qui s’amon- cellent, il faut changer de modèle économique et social.

La crise du Coronavirus qui révèle la plaie de la mondialisa- tion libérale invite à changer de paradigme à privilégier le déve- loppement humain.