Le mur du néo libéralisme ébranlé par le coronavirus

Les Etats nationaux et les services publics qui ont été attaqués sans relâche par le néo libéralisme sont, dans la débâcle causée par le virus, les seuls remparts pour éviter à la planète une destruction massive

A près la dislocation du camp socialiste emporté par la contre révolution en Europe de l’Est, les thurifé- raires du capitalisme ont théo- risé, avec arrogance et certitude, sur la fin du communisme et le triomphe définitif du capitalisme devenu mondialisé.

Une telle affirmation n’avait rien de scientifique. Ils le savaient. C’était tout simple- ment une forme de terreur idéologique visant à intimider tous ceux qui pensent révolu- tion et les contraindre à rentrer dans les rangs.

La bourgeoisie internationale a mobilisé la crème des propa- gandistes et des journalistes acquis à sa cause, a dépensé des milliards pour vendre, aux hommes et aux peuples, leur modèle de société, sous le slo- gan : «le monde a changé ; nous sommes entrés dans une nou- velle ère de l’humanité».

Tout cela pour masquer que le nouveau monde qu’il prétendait imposer à la planète entière était celui de l’argent roi, le règne du marché libre et de la finance, de la destruction de la nature et de l’appropriation, par la violence, des richesses naturelles des pays sous-développés.

Le monde réel qui nous entoure et nous donne la vie est venu rappeler, avec une puissance implacable, à tous ces préda- teurs déguisés en politiciens qui gouvernent le monde, qu’ils étaient des nains.

Le coronavirus ébranle les murs du néo libéralisme, les dogmes de la loi du marché et de la libre circulation. La disparition des Etats nations se révèle être un leurre. Les multinationales de la finance tremblent devant cette force invisible.

Aujourd’hui, trois milliards de personnes, soit la moitié de la population de la planète, sont confinées. Un million sept cent mille personnes sont contami- nées par le virus. Cent cinq mille personnes sont décédées dans 185 pays et territoires.

Cette crise sanitaire révèle, avec cruauté, la plaie de la mondialisa- tion capitaliste qui a donné la pri- mauté au profit sur l’humain.

Les Etats nationaux et les ser- vices publics qui ont été attaqués sans relâche par le néo libéra- lisme sont, dans la débâcle cau- sée par le virus, les seuls rem- parts pour éviter à la planète une destruction massive.

Ce ne sont, ni les bombardiers et sous-marins nucléaires, ni les armes chimiques produits par les multinationales de la finance pour agresser les peuples, qui peuvent aider à gagner la guerre contre le virus.

Tout comme en 1940, lorsque les troupes hitlériennes avaient percé les lignes de défense en France et que les hommes du capital mettaient un genou à terre devant l’envahisseur, en 2020, ce sont les travailleurs, les patriotes, les héros de l’om- bre qui sont restés sur la ligne de front pour sauver la vie de leurs compatriotes et l’hon- neur de la France.

Une fois de plus, le capitalisme a montré ses limites, son incapa- cité à anticiper et à gérer les catastrophes qui peuvent s’abat- tre sur le peuple.

Les défaillances du système s’étalent au grand jour. Les fis- sures sont béantes et il y a peu d’espoir de les refermer.

C’est maintenant que s’ouvre une réelle perspective de construire un nouveau monde, débarrassé des para- sites financiers.

Un monde d’égalité, de jus- tice sociale, de développe- ment humain et de coopéra- tion fraternelle entre les peu- ples de la planète.