Une fête des cuisinières haute en couleurs et en parfums

T raditionnellement, à cette date, les Guadeloupéens se retrouvent en famille. Cer- tains choisissent la mer, d’autres la rivière ou encore ils reçoivent à domicile. Généralement, cette fête se trouve concurrencée par le Tour cycliste de la Guadeloupe. Ce n’est pas le cas cette année puisqu’à cause des mesures prises pour frei- ner l’évolution du coronavirus, le tour a été annulé.

En plus, en début de matinée, la pluie s’est invitée mais par la suite le soleil s’est imposé, ce qui a eu pour conséquence la concentration d’une forte chaleur à l’intérieur de l’église. C’était l’occasion pour ces «matadors» d’utiliser leur éventail.

Cette 104 ème édition a été célé- brée pour la première fois par l’Evêque de Guadeloupe,Jean- Yves Riocreux, et la cathédrale qui était récemment en réfection a obtenu, de justesse, le feu vert de la commission de contrôle.

Contrairement aux autres édi- tions, le grand public n’était pas présent. Le regain de Covid-19 en Guadeloupe y est certainement pour quelque chose.

Cette 104 ème édition de la fête des cuisinières a reçu le nouveau maire de Pointe-à-Pitre, M. Harry Durimel, accompagné de sa 1 ère adjointe au maire, Mme Tania Galvani, Mme Brigitte Rodes, prési- dente de la commission culture au Conseil départemental et représen- tante du Conseil départemental, M.

Ary Chalus, président du Conseil régional, M. Georges Brédent, prési- dent du Mémorial Acte et M. Marcel Sigiscar vice-président du Conseil départemental.

Contrairement aux autres années, il n’y a pas eu de défilé à travers les rues de Pointe-à-Pitre, à cause des mesures sanitaires. A la sortie de l’église, après avoir distribué quel- ques petites douceurs, les cuisinières se sont dirigées vers le Pavillon de la ville où elles ont tenu le banquet de réception. Tous ceux qui gravissaient les marches du Pavillon étaient aspergés du meilleur rhum de Guadeloupe, en guise de bienvenue.