OCTOBRE ROSE Sarah Cabarus Desroches : «Cette année, nous sensibilisons les femmes de 25 à 49 ans»

Interview de Sarah Cabarus Desroches, Secrétaire Générale de la Ligue natio- nale contre le cancer, Comité Guadeloupe.

Pouvez-vous nous présenter cette nou- velle édition d’Octobre Rose ? Sarah Cabarus Desroches :C’est la 27 ème édition du mois d’Octobre Rose. C’est le mois consacré à la sensibi- lisation pour le dépistage du cancer du sein pour les per- sonnes âgées de 50 à 74 ans. Le dépistage est organisé par le Centre régional de coordination de dépistage des cancers (CRDC) Antilles ex-Agwadec. En Gua-deloupe, c’est une maladie qui touche plus les femmes que les hommes.

Cette année, nous sensibilisons les femmes de 25 à 49 ans. Cette tranche d’âge n’est pas destinataire d’une invitation mais nous avons décidé de les sensibiliser très tôt afin qu’elles se rapprochent de leur médecin généraliste, de leur gyné- cologue, de la clinique ou d’une infirmière libérale pour se faire une palpation.

Comment réagissent les femmesà votre campagne ?

Nous avons pris connaissance du compte rendu de la CRCDC sur les retours d’invitations. On ne peut pas dire qu’il y a une prise en compte totale. Il y a la crainte du résultat du dépistage, qui ne conclut pas systé- matiquement à la découverte d’un cancer et quand bien même qu’il y aurait un kyste, ce n’est pas syno- nyme d’une tumeur cancéreuse.

Quelles sont les causesdu cancer du sein ?

Je ne suis pas médecin, mais les causes sont diverses. Pour se protéger du can- cer du sein, certains avancent l’idée que l’allaitement serait la bonne solution. Je pense qu’ils devraient reconsidérer cette conception car dans mon cas, mes enfants ont été allaités jusqu’à l’âge de 2 ans et demi et cela ne m’a pas pour autant protégé.

En revanche, pour prévenir le cancer, nous conseillons de faire du sport, d’observer une bonne hygiène de vie, d’éviter la consommation d’alcool et aussi la cigarette.

Je vous invite donc, Mesdames et Messsieurs à vous faire dépister, c’est important parce qu’un dépistage pré- coce peu sauver une vie.