Se battre pour défendre la qualité des soins des Guadeloupéens !

Suite au communiqué du sénateur Victorin Lurel qui mettait en garde les élus guadeloupéens sur l’inten- tion de la directrice de l’ARS (l’Agence régionale de santé) de supprimer le 2 ème Tep scan prévu pour le centre d’imagerie moléculaire de la Guadeloupe situé aux Abymes, une rencontre a eu lieu entre le prési- dent de Région Ary Chalus en pré- sence du premier vice-président du Conseil régional Guy Losbar, prési- dent du CIMGUA (Centre d’image- rie moléculaire de la Guadeloupe), ainsi que la 2 è me vice-présidente Marie-Luce Penchard et Valérie Denux, directrice générale de l’ARS.

A près cette rencontre, la Région Guadeloupe s’est fen- due d’un communiqué disant que la directrice de l’ARS a indiqué qu’il ne s’agit aucunement d’une sup- pression du 2 ème Tep scan mais de la suspension de cet investissement.

Afin de lever toute ambiguïté, Mme Denux se serait engagée à inscrire à l’ordre du jour de la prochaine réu- nion de la conférence de santé et de l’autonomie, le rétablissement du second Tep scan.

Pour bien montrer sa volonté et sa détermination à défendre le CIM- GUA, mais aussi pour couper court à toute polémique, le président de Région a organisé une visite le jeudi 22 octobre, comme pour rassurer les professionnels de son soutien indé- fectible, en invitant la presse.

Pour comprendre le bien fondé du Centre d’imagerie moléculaire de la Guadeloupe (CIMGUA), les profes- sionnels de santé se sont exprimés tour à tour sous la conduite du doc- teur Lyonel Bélia, médecin nucléaire. L’historique du CIMGUA a été présenté suivi du bilan d’activité de l’établissement pour bien peser son utilité.

A la question de savoir si les besoins sont avérés pour le 2 ème Tep scan, le docteur Lyonel Bélia répond très clai- rement qu’en 2020, si tout va bien jusqu’au 30 décembre, plus de 2100 examens seront réalisés.

Les spécialistes du CIMGUA avaient l’objectif de réaliser les 2500 exa- mens en moins de deux ans, mais la crise sanitaire liée au Covid-19, est passée par là.

Les autorités sanitaires auraient demandé à privilégier uniquement les examens d’urgence donc tous les Tep Scan qui étaient semi-urgents ou suivis ont dû être décalés.

D’après le docteur Bélia, dès le mois de janvier, 12 patients par jour étaient pris en charge et qu’avec 10 patients par jour, la structure est déjà en équi- libre. Durant le temps fort de la crise sanitaire, le CIMGUA recevait, dit-il, en moyenne 8 patients par jour.

Dès la fin de la période de confine- ment, l’activité est repartie à la hausse pour atteindre 14 patients par jour.

En s’adressant directement aux déci- deurs politiques présents, le docteur Bélia déclare, avec vigueur, que le CIMGUA est une pépite pour la santé des hommes et des femmes confron- tés à un cancer. Il a présenté les diffé- rents spécialistes qui y travaillent et qui, pour la plupart, sont hors-pair.

Le docteur Lyonel Bélia invite les uns et les autres à mieux faire connaître le Tep scan, afin qu’il puisse rayonner dans la Caraïbe. A l’issue de ce moment d’échanges, s’est tenue une visite des lieux.