L’INOUBLIABLE PATRICE MARC

Premier fils de Jeanny Marc, maire de Deshaies, Patrice est parti brutale- ment à vélo suite à un malaise cardiaque sur la route de Sainte-Anne en prati- quant son sport favori du dimanche en compagnie d’amis partageant avec lui la même discipline sportive.

Patrice était très proche de sa mère tant sur le plan affectueux que sur le plan poli- tique et n’hésitait pas à s’engager physi- quement dans tous les combats engagés par Jeanny Marc, sans avoir aucune ambi- tion politique pour lui-même et sans envi- sager à aucun moment d’occuper une quelconque fonction élective ni à Deshaies et encore moins ailleurs.

Patrice très bon vivant était d’abord un homme de terrain qui connaissait avec une extrême précision tous les quartiers, toutes les sections, les nombreuses résidences col- lectives ainsi que tous les coins et recoins de la 3ème circonscription législative de la Guadeloupe en partant de Pointe-Noire en passant par sa commune, Deshaies, Sainte- Rose, Lamentin, Baie-Mahault, Petit-Bourg pour arriver à Goyave.

Personne ne s’attendait à la mort brutale et prématurée à seulement 48 ans de Patrice Marc. La cérémonie d’adieu au disparu s’est déroulée le samedi 21 novembre sur l’Esplanade des Fêtes de Deshaies en pré- sence d’un père, Germain totalement anéanti, d’une mère, Jeanny, dévastée par le chagrin, des deux frères, Xavier et Régis, courageux jusqu’au bout, d’une jeune épouse désormais veuve, des enfants arro- sant le corps de leur père de pétales de fleurs, de parents et amis au coeur de l’orga- nisation funèbre, d’un 1 er adjoint faisant fonction de maire mobilisant toutes les équipes municipales disponibles dans cette douloureuse circonstance, de personnalités du monde politique, économique, social, culturel, associatif, religieux de toute la Guadeloupe, sans compter la très nom- breuse population de Deshaies, majorité et minorité municipales confondues pour sou- tenir Madame le maire et toute sa famille dans cette dure épreuve que celle de perdre l’ainé des trois fils, Marc.

Celles et ceux qui le connaissaient bien de son vivant disent de Patrice qu’il se signalait par sa générosité légendaire, son esprit solidaire dans les moments diffi- ciles de la vie traversés par les autres et sa très grande gentillesse.

A son père Germain, à sa mère, Jeanny, à ses deux frères, Xavier et Régis, à son épouse, à ses enfants, à tous les autres parents, amis, camarades, collègues et alliés, durement secoués par cette tragique disparition, je présente à tous mes très sin- cères et profondes condoléances pour cette perte inestimable.Par Jacques Ofranc