LA CELAC : UNE IMPORTANTE INS- TANCE RÉGIONALE DE CONCERTA- TION POLITIQUE EN AMÉRIQUE LATINE ET DANS LA CARAÏBE

Le ministre des Relations Extérieures de C uba, Bruno Rodriguez dans une déclara- tion à la presse internationale accréditée à La Havane, la capitale cubaine, a réaffirmé l’importance de la Communauté des Etats de l’Amérique Latine et de la Caraïbe (CELAC) en tant qu’espace d’échange et de dialogue au plan régional.

Le titulaire cubain des Relations Extérieures a apporté un total soutien de son pays à la présidence par intérim du Mexique à la tête aujourd’hui, de cette instance.

Selon Rodriguez, «Nous avons le devoir de préserver le mandat fondateur de la CELAC en qualité de Forum de concertation politique qui réunit pour la première fois les 33 Etats de notre Amérique».

Lors de la 20 ème réunion des ministres des Relations Extérieures de la CELAC qui s’est tenue de manière virtuelle compte-tenu de la circulation du virus, il a été convenu à l’unanimité que le Mexique resterait à la tête de l’organisme durant l’année 2021.

Les membres de la CELAC se sont accordés pour dire que la présidence actuelle a généré des avancées notables tout en met- tant en place les meilleurs outils afin de faire face à la pandémie de la Covid-19 et en faveur de l’intégration latino-américaine et caribéenne.

La CELAC est le Forum le plus représentatif de la région et rassemble en effet 33 pays de l’Amérique Latine et de la Caraïbe.

Elle offre un espace ouvert par excellence pour le dialogue, la concertation et la coo- pération pour relever les défis auxquels est confrontée la Communauté dans son ensemble et permet ainsi à la région de l’Amérique Latine et de la Caraïbe de parler d’une seule voix au plan international.

Notons au passage qu’en 2021 et en plein 21ème siècle que la Guadeloupe n’étant toujours pas un Etat autonome, ni un Etat indépendant et encore moins une Collectivité territoriale autonome n’est pas représentée ni comme membre, ni comme membre associé et ni comme pays associé au sein de la CELAC.

Autrement dit, c’est à la Guadeloupe devenue enfin guadeloupéenne que revient la décision politique d’intégrer cette instance régionale sur une forme ou une autre pour se mettre à l’heure de l’Amérique Latine et de la Caraïbe et non le contraire qui doit se faire.

Ce sera un acte politique fort à réaliser en priorité dans le cadre de la responsabilité guadeloupéenne dans les affaires guade- loupéennes pour aller dans le sens de l’histoire contemporaine des pays et des peuples épris de liberté, de justice et de progrès social.