Les laboratoires Phytobôkaz du docteur Henri Joseph :Une découverte retentissante contre le covid-19

«Je veux que 5 000 Guadelou- péens se mettent au travail, à l’instar de la foule du mas maten» (Docteur Henri Joseph). Tel était le voeu exprimé par Henri Joseph, Docteur en Pharmacognosie et cofondateur des laboratoires Phytobôkaz, lors d’une émission sur ETV, en décembre 2019, où il était invité à parler de ses travaux et recherches sur la pharmacopée, notamment en Guadeloupe.

Ces propos ayant pro- voqué une réac- tion combien in- justed’une sociologue envers ce génie qui a pris tant de risques pour se mettre au service de la santé de l’humanité, tant sur le plan alimen- taire que sur le plan santé, nous lui avions rendu hommage dans notre édition n° 863 du 21 janvier 2020.

Ces risques ont été fort heureuse- ment reconnus et récompensés au cours de plusieurs décennies de recherche dans ses laboratoires Phytobôkaz. Il a été en effet déclaré«homme de l’année», à plusieurs reprises, par des journaux guade- loupéens. «Le Régime Caribéen»a été l’une de ses victoires retentis- santes qui lui a valu l’éloge de la loi Santé pour l’Outre-Mer. L’Organi- sation des Nations Unies (ONU) pour l’Alimentation et l’Agricul- ture (FAO) a salué l’importance de son travail.

Croire en ce que l’on est, en toute humilité, croire en ce que l’on fait, croire en son pays, c’est incontesta- blement ce que traduisent ses tra- vaux, depuis son engagement dans cette voie, avec bien évidemment la force de conviction insufflée par ses parents, grands-parents et ses ancêtres, comme il le répète.

UNE DÉCOUVERTE QUI FAIT ÉCHO DANS LE MONDE MÉDICAL ET SCIENTIFIQUELa découverte d’un processus per- mettant de bloquer la duplication du coronavirus responsable du covid-19 est, incontestablement, une avancée considérable pour un traitement futur antiviral. En effet, à partir de l’herbe à pic (zèb a pik), espèce endémique de la Guadeloupe, dont un sirop a été mis au point depuis de nom- breuses années par les labora- toires Phytobôkaz, pour le traite- ment des virus à ARN ou Ribo- virus, vecteurs de certaines mala- dies tels, la grippe, la dengue et le chikungunya, le docteur Henri Joseph et son collaborateur, le jeune docteur en chimie Damien Bissessar, et chercheur au CNRS de Montpellier, viennent de dé- couvrir des molécules de cette même plante pouvant inhiber la reproduction de ces virus à ARN.

Un cheminement dans la recherche tout-à-fait différent que celui des autres chercheurs mondiaux, dans la lutte contre le covid-19, puisque ces derniers se sont placés dans la voie classique de la recherche d’un vaccin. Et il n’est pas superflu de mentionner que l’Institut Pasteur qui avait opté aussi pour cette pro- cédure a même jeté l’éponge, confronté à un cuisant échec. La découverte de l’équipe Phyto- bôkaz est d’autant plus importante que la plante dont il est question, nous apprend le docteur Henri Joseph, est endémique de la Guade- loupe et est pollinisée par une petite abeille, endémique elle-aussi de la Guadeloupe. Quelle chance, nous dit-il ! En outre, les molécules tirées de cette plante, ne peuvent-être fabriquées par synthèse.

Ainsi, le docteur Henri Josepha bien raison d’appeler à manifes- ter davantage d’intérêt à la terre pour sortir, d’une part de notre trop grande dépendance alimentaire, d’autre part, exploiter toutes les potentialités de notre biodiversité pour entretenir notre santé.

Fort de cette découverte qui ne pro- duit pas d’effets indésirables, il a déposé sa demande de Brevet le 10 février 2021, a-t-il précisé lors du «Forum de la Santé» de la Région Guadeloupe, le 11 février 2021.

Nous devons espérer, qu’à terme, après validation par la commu- nauté scientifique internationale, un médicament antiviral, à base de ces molécules, fera le bonheur de l’humanité et la fierté légitime de la Guadeloupe.

« L’ÉCOLE EST UNE TERREDES HOMMES SANS TERRE»(Recteur Bertène Juminer)

Quoiqu’il puisse en résulter, les docteurs Henri Joseph et Damien B issessar ainsi que tous leurs colla- borateurs, hommes et femmes, des laboratoires Phytobôkaz prou- vent, encore une fois, que la Guadeloupe est bien une terre de c hampions et d’excellence, dans tous les domaines.

S’agissant du domaine scienti- fique, comment ne pas évoquer la mémoire des Guadeloupéens Raoul Georges Nicolo, pour ses t ravaux et inventions sur les télécommunications et la phy- sique nucléaire, Guy Mérault et C amille Berchel pour leurs tra- vaux sur la drépanocytose, Guy André Lazart Cornely, pour ses t ravaux sur la bilharziose, l’érysi- pèle ou «gros pied» et la filariose pour ne citer que ces chercheurs contemporains.

Et que dire de ce jeune prodige qu’est le docteur Damien Bissessar qui démontre bien à nos jeunes que«l’école est une terre pour les hom- mes sans terre»(Recteur Bertène J uminer), et que : «La valeur n’at- tend point le nombre des années»(Pierre Corneille). Enfin, à toute l ’équipe de Phytobôkaz, déjà nous leur disons, merci ! Compte tenu de la «ruée vers l’or» dans l es pharmacies, s’agissant du Virapic, qu’a provoqué l’annonce du docteur Henri Joseph, il faut s’attendre vraiment à ce que des milliers de Guadelou-péens, en p leine terre ou en vases, se met- tront à «creuser, fouiller, bêcher, ne laisser nulle place où la main ne passe et repasse, car, le travail est un trésor», pour valoriser les plantes de notre terroir.