L’Equateur à la reconquête de la démocratie

Comme prévu et annoncé dans nos colonnes, des élections législatives et présidentielles se sont déroulées le 7 février dernier en Equateur.

Des 16 binômes en lice, 3 se détachaient des intentions de vote publiées par les instituts de sondage. Il s’agit en tête de liste de :

- Yaku Perez, un éco-socialiste, can- didat soutenu par les Américains et adversaire affiché des mouvements progressistes de la région. Il obtient un peu plus de 19% des suffrages. - Guillermo Lasso, représentant de la droite radicale la plus anti-cor- réiste et de la finance équatorienne. Il obtient le même score que Perez, 19% et des poussières.

- Andres Arauz, de la révolution citoyenne, sur lequel reposait l’es- poir de tous les progressistes de la région. Il arrive largement en tête (32,64%) mais ne remplit malheu- reusement pas les conditions d’une élection au premier tour (50% + 1 voix ou 40% et 10 points d’avance sur le second).

Un second tour est prévu le 11 avril. Le combat sera extrêmement diffi- cile et serré car, c’est la sainte alliance contre Arauz. Mais, les observateurs avisés laissent enten- dre qu’il garde intactes toutes ses chances car, le peuple équatorien, dans sa majorité, rejette tous ceux qui ont pactisé avec le traître Moreno, le président sortant, et a en mémoire les grandes conquêtes sociales obtenues avec la révolution citoyenne et R. Correa.

Nous suivons avec intérêt l’évolu- tion des choses et apportons bien évidemment tout notre soutien à Andres Arauz, dans un élan de soli- darité internationaliste.