Légitimité du Marxisme

Les hommes se succèderont de génération en génération à la tête des Etats, mais leurs actions ne prévaudront point contre la justesse des idéaux prônés par Karl Marx. Nous affirmons avec force que le marxisme en tant que type d’organisation sociale malgré moult attaques, conti- nue à la face du monde d’être la seule alternative à l’inégalité, à l’injustice et à la bêtise humaine.

L’ histoire nous enseigne en effet qu’à l’instar de la philo- sophie chrétienne qui régit les rapports entre l’homme et l’au-delà, il demeure crédible, viable, synonyme d’équité, sans qu’aucune autre philo- sophie à l’échelle hu-maine, aucun autre schéma de pensée ne puisse lui être opposable, ayant pour finalité essentielle la collectivisation des moyens de production. En cela il est indépassable.

Ainsi donc, les évènements qui se sont produits aux Etats-Unis consé- cutivement au résultat des élections présidentielles de novembre 2020, attestent que la domination outran- cière de l’ultra-libéralisme, la pérenni- sation des privilèges, apanage des classes bourgeoises en régime capita- liste, mais parallèlement la perspec- tive d’un assouplissement des rela- tions des démocrates aux USA avec les pays socialistes ou en voie de développement, sans pour autant remettre en cause le système du pays lui-même, peut attiser la haine anti- communiste, entraver durablement une harmonisation de l’ordre poli- tique international ; ceci jusqu’à pous- ser un chef d’Etat dans sa stratégie de gouvernement au ridicule.

Ainsi en a-t-il été pour Donald Trump depuis son arrivée aux affaires jusqu’aux récentes présidentielles où la déraison marquant sa mandature aura atteint son paroxysme. On serait tenté de croire que le président sor- tant aura pêché par excès de légèreté politique ou son cas relève tout sim- plement de son attachement pas- sionnel, démentiel, à l’idéologie capi- taliste ou à un patriotisme exacerbé. La passion excluant le réalisme poli- tique. Fort de se présenter comme un archétype de civilisation, les Etats- U nis n’ont cessé de donner au monde l’image d’un pays se récla- m ant des institutions démocra- tiques, mais tout aussi capable de distorsions. Dans le même temps ils accusent inlassablement d’autres pays, en particulier les pays socia- listes ou en voie de développement, de torpiller la démocratie.

C’est ainsi que le 6 janvier dernier, à l’approche du terme de son mandat, Donald Trump son autoritarisme aidant, n’a pas hésité ne fût-ce qu’un court instant de précipiter le pays dans le chaos, l’incivisme, inciter ses partisans à l’insurrection, à la limite provoquer un coup d’Etat.

La cause de ces incidents résulte du retard existant entre le vote des citoyens et la ratification de l’élection par le Congrès. En France par exem- ple, l’avènement de la 5 ème République a étendu, depuis la Constitution d’oc- tobre 1958, l’élection du Président de la République -qui dépendait aupara- vant des grands électeurs à l’ensem- ble du peuple français. Sans doute cette innovation sans précédent s’est-elle inspirée des idéaux de la Révolution de 1789 préconisant la souveraineté du peuple : la notion de suffrage universel. Aux Etats-Unis il en va tout autrement.

Le président sortant malgré qu’il ait été battu demeure en fonctions soixante-dix-sept jours après le résultat de l’élection, pour conti- nuer d’appliquer la même politique pour laquelle il a été désavoué par le peuple ; ce, jusqu’à approbation officielle du Congrès. Une telle lacune vaudrait d’être comblée. Voilà qui explique cette ambiguïté, on ne peut plus flagrante, ce dys- fonctionnement indiscutable dont est entachée la Constitution améri- caine. Et les échanges interraciaux qui sont teintés d’un racisme systé- mique, institutionnalisé, pour le moins anachronique, n’en sont pas moins un épiphénomène ; parce qu’absolument incompatibles avec la marche de l’histoire.

«CE N’EST PAS LA CONSCIENCEDES HOMMES QUI DÉTERMINE LEUR ÊTRE SOCIAL, MAIS C’EST LEUR ÊTRE SOCIAL QUI DÉTER- MINE LEUR CONSCIENCE».L’originalité du marxisme, et c’est en c ela qu’il se distingue des autres philo- sophies sociales, si fermement qu’il s oit décrié par ses pourfendeurs, ne repose pas sur la couleur de peau, mais exclusivement sur la place que l’individu occupe dans la division du travail, indépendamment de ses ori- gines, de son ethnie. On peut très bien être blanc, noir, jaune, etc. et pratiquer l’exploitation de l’homme par l’homme, dès lors qu’on se borne à faire fructifier son capital, sans considération des bras qui le font prospérer. Et ici me fondant sur la dia- lectique marxiste, je ne peux me défendre, à l’instar d’Engels, de pré- tendre que «ce n’est pas la conscience des hommes qui détermine leur être social, mais c’est leur être social qui détermine leur conscience».

Cette célèbre pensée qui défie le temps devrait être le socle sur lequel reposerait tout humain épris d’un monde exempt d’injustice et de pwo- fitasyon. Elle ne cesse d’interpeller.

Formons le voeu que le président Biden infléchisse la politique antiso- ciale conduite par son prédécesseur et remette en honneur les orienta- tions politiques dégagées par le prési- dent Obama pour le plus grand bien des masses populaires américaines.OUVRONS DONC POUR UN MONDE DE PAIX

Grâce à la Révolution d’octobre 1917, le marxisme-léninisme aura valu aux peuples opprimés des avancées signi- ficatives sur le chemin de leur libéra- tion et de leur ascension sociale, sous l’impulsion de conducteurs valeureux tels que Patrice Lumumba au Congo belge, Thomas Sankara au Burkina Fasso, Salvador Allende au Chili, Fidel Castro à Cuba, Hugo Chavez au Venezuela. Autant d’hommes illus- tres qui ont marqué l’histoire.

Ouvrons donc pour un monde de paix où les antagonismes sociaux inhérents au système capitaliste générateur de discordes, de guerres, de course aux armements, d’ingé- rence dans les Etats, n’auront plus de raison d’être. Seule la promotion de l’homme prévaudra dans cette pers- pective et fera échec à la sacro-sainte loi du profit. Certes le capital subsis- tera, mais le capitaliste aura disparu.