Contre l’impérialisme pour la paix, le développement, la justice et le progrès

V éritables Eldorados, riches en minerais, produits agri- coles et forestiers, ces pays fournissaient une main-d’oeuvre bon marché avec des peuples crou- pissant dans la misère.

Mais, la résistance à l’oppression qui est un droit naturel, permit l’émergence d’une conscience révolutionnaire, effet des combats menés par les héros libérateurs que furent Simon Bolivar, José Marti, José de San Martín, José Artigas, Augusto César Sandino, Bernardo O’Higgins etc… Et l’on vit naître des mouvements de révolte pour s’opposer au diktat de l’empire et provoquer un chan- gement radical dans le choix des sociétés basées jusqu’alors sur l’exploitation, le mépris et le pil- lage de ces pays.

Malheureusement, ils sont tous écrasés par les Nord-Américains, à l’exception, bien-sûr, de la Révolution cubaine et du Nicaragua avec les Sandinistes. Même les victoires électorales de Salvador Allende au Chili et de Juan Domingo Perón en Argentine furent anéanties par des coups d’Etats organisés par les USA.

Il a fallu attendre 1998, le triomphe de la Révolution boliva- rienne avec Hugo Chavez, pour voir s’ouvrir une nouvelle ère qui vit les progressistes s’installer au pouvoir avec Rafael Correa en Equateur, Daniel Ortega au Nicaragua, Evo Morales en Bolivie, Luiz Inacio Lula da Silva au Brésil, Néstor Kirchner en Argentine…

Dès lors, il fallait créer les conditions permettant de résister aux agres- sions répétées et diverses des Etats- Unis et de ses valets pour déstabili- ser ses nouveaux gouvernements qui, tous, avaient choisi la voie de la lutte contre l’impérialisme et le néo- libéralisme et pour la paix, le déve- loppement, la justice et le progrès.

DES STRUCTURES SUPRANATIO- NALES ONT FAIT NAÎTRE L’ESPOIR, POUR LES PAYS DE LA RÉGION

Ainsi, pour accélérer l’unité poli- tique et sociale des Latino- Américains et sous l’impulsion notamment des Présidents Luiz Inacio Lula Da Silva, Hugo Chavez, Fidel Castro, une série d’organisa- tions supranationales, la CELAC (1) , L’ALBA (2) , L’UNASUR (3) , entre autres, ont été créées. Elles devaient contrer les velléités hégémoniques et partisanes de L’OEA (4) basée à Washington et instrumentalisée par l’impéria- lisme américain.

Ces structures ont fait naître l’es- poir, pour les pays de la région, de pouvoir enfin jouir de leur indépen- dance et être aux commandes de leurs institutions sociales écono- miques, politiques et judiciaires.

Des domaines clés comme la santé, l’éducation, le sport et la culture ont bénéficié d’actions innovantes et prospères dans le cadre d’une large coopération au niveau régional.

Sur le plan économique, Petro- caraïbe, un accord de coopération énergétique entre les pays de la Caraïbe et le Venezuela, a été d’un apport exceptionnel dans le finan- cement de projets sociaux et de développement.

Et l’on pourrait citer l’opération miracle qui a permis à des millions de déficients visuels d’être soi- gnés par des médecins cubains ou encore l’Alba Culture…

Il est clair que ces avancées subis- sent les assauts incessants et assas- sins de l’impérialisme ; mais, comba- tive et opiniâtre, cette révolution entamée depuis un siècle est forcé- ment ancrée dans la durabilité.

C’est un phénomène en perpétuel mouvement qui se transforme d’instant en instant. Le soutien indéfectible des Communistes à cette cause, parti- cipe du devoir de solidarité interna- tionaliste, élément incontournable dans la lutte des peuples contre le capitalisme, le néolibéralisme et l’impérialisme, et pour l’instauration d’un nouvel ordre économique organisant un monde débarrassé de l’hégémonie américaine.

(1)CELAC : Communauté d’Etats latino-américains et Caraïbes. (2)ALBA : Alliance bolivarienne pour les peuples de notre Amérique. (3)UNASUR : Union des nations sud-américaines. (4)OEA : Organisation des Etats américains.