Fidel, père et inspirateur du système scientifique cubain

2 - «Seule la pensée peut guider les peuples dans les moments de grandetransformation»La disparition du camp socialiste en 1990 a été un coup dur pour Cuba et son économie. Le développement scientifique n’a pas été à l’abri de la difficile empreinte imposée par le changement radical de la structure politique de la planète. Pour s"adap- ter à la nouvelle donne, le «Pôle scientifique de La Havane Ouest» a été créé en 1992 avec l"intention de produire un bond en avant du point de vue structurel qui per- mettrait une réponse positive aux conditions de travail difficiles qui s"étaient produites.

Depuis lors, le développement de la science et de la technologie cubaines a dû s"adapter aux chan- gements vertigineux qui se sont produits au cours des trente der- nières années. Il faut dire, cepen- dant, que le travail n"a jamais cessé, pas même pendant les moments épineux de la période spéciale que Cuba a souffert au cours de la dernière décennie du siècle dernier alors que la base fondamentale de sa subsistance internationale s"effondrait, en même temps que l"impérialisme l"agressivité augmenta, à suppo- ser que l"île ne résiste pas aux assauts de ce cataclysme. Ainsi, enfin, plus récemment, Cuba a adopté le concept inclusif de sys- tème d"innovation scientifique et technologique (SCIT).

En particulier, le Système de science et d"innovation technologique pour la santé (SCITS) organisé en 37 entités de science et d"innovation : 16 centres de recherche, 3 services scientifiques et technologiques et 18 unités de développement et d"innovation a été transformé en la nouvelle structure qui système scientifique et technologique cubain déjà puissant a assumé.

En 2012, Bio Cuba Farma a été créée, une organisation supé- rieure de gestion d"entreprise, qui intégrait les centres de recherche, de développement et de produc- tion de biotechnologie, l"industrie pharmaceutique et les équipe- ments médicaux de haute tech- nologie. Bio Cuba Farma, avec ses 32 entreprises, 70 sites de pro- duction, 10 centres de recherche, 11 unités de recherche et déve- loppement et un centre de ser- vice scientifique et technolo- gique, fait également partie du SCITS. Les produits et technolo- gies de Bio Cuba Farma font par- tie du tableau de base des médi- caments et d"autres applications du ministère de la Santé.

Aujourd"hui, on peut dire que ce n"est qu"à travers le CNIC, en 50 ans, que plus de 30 000 spécia- listes sont passés, qui se sont sur- passés dans leurs départements et laboratoires, 389 d"entre eux ont obtenu leur diplôme de docteur ès sciences, beaucoup sont devenus des scientifiques de premier plan et il est courant de trouver dans les centres restants, des cadres for- més dans cette institution emblé- matique, mère du développement scientifique cubain.

Chaque processus a son temps. C"étaient ceux dans lesquels la révo- lution cubaine était dirigée par des combattants, des guérilleros et des combattants sociaux qui se sont soulevés face à la honte. Les diri- geants sont allés à Moncada, en pri- son, en exil, ils sont retournés dans leur patrie pour remonter dans les montagnes et parvenir à la fin de la dictature. Fidel et Raúl pendant 60 ans ont affronté et vaincu le colosse du nord, mais le combat continue avec de nouveaux défis.

Aujourd"hui, la résistance se mani- feste également dans d"autres domaines et Miguel Díaz-Canel l"a assumée avec la même responsabi- lité que les dirigeants cubains ont toujours eue. Pour cette raison, aujourd"hui sa Moncada, sa Sierra Maestra et sa Playa Girón sont pro- duites dans d"autres tranchées.

Poursuivant le travail et la pensée de Fidel et pour suivre de la manière la plus efficace l"acte du comman- dant en chef, le Président de Cuba a soutenu avec succès sa thèse«Système de gestion gouvernemen- tale fondé sur la science et l"innova- tion pour le développement durable à Cuba»afin de postuler pour le titre de docteur en sciences de l"univer- sité centrale de Las Villas. Díaz- Canel est né trois mois après ce jan- vier 1960 lorsque Fidel, se référant à la révolution qui commençait, a sou- ligné avec sa vision extraordinaire de l"avenir que : «... Seule la pensée peut guider les peuples dans des moments de grande transformation et en fois où de grandes entreprises comme celle-ci sont lancées».

Les vaccins cubains sont appelés «Souverain», réclamant une dis- position et une décision, «Abdala» pour que l"apôtre ne meure jamais ou que sa mémoire ne s"éteigne jamais comme Fidel l"a dit dans le procès de Moncada, et «Mam- bísa» en hommage à l"homme du pays, ouvrier et patriote qui a rem- porté la première indépendance aux mains de Máximo Gómez et Antonio Maceo.

Parce qu"il a lui-même voulu qu"il en soit ainsi, aucun des vaccins cubains ne portera le nom de Fidel, mais tous auront son esprit huma- nitaire et sa vocation à faire une révolution pour les exclus de la terre, pour ceux qui n"ont pas le droit de quoi que ce soit, ou même un vaccin contre la pandémie.

Lorsque tous les Cubains, hom- mes et femmes et des millions d"hommes et de femmes dans des régions différentes de la planète sont vaccinés avec des vaccins cubains, ils doivent savoir que cela a été possible parce que ce créa- teur de révolutions, celui qui a vaincu la mort parce que «mourir pour la patrie c"est vivre». Celui qui a fait d"une petite île des Caraïbes devenue un gigantesque exporta- teur de vie et de santé, il en rêvait, il le pensait et il l"a fait.