Le CHU Pointe-à-Pitre Abymes de nouveau sur la sellette
Après la mobilisation du per- sonnel du service de réanima- tion conduite par l’UTS-UGTG, c’est au tour de la CGTG-CHU de monter au créneau. Préalablement, la CGTG-CHU avait alerté l’opinion publique sur la situation dramatique que vit M. Eddy Fifi, Secrétaire général adjoint de la CGTG- CHU et responsable du dépar- tement «Fluide énergie», des services techniques du CHU.
M anifestement, il n’y a pas eu d’évolution dans ce dossier. Donc pour se faire entendre, l’organisation syndicale a décidé de faire monter d’un cran la pression pour obtenir un entretien avec la direction du CHU.
D’après les grévistes, un grand nombre d’agents sont embau- chés et restent des années avec un statut de contractuel. Le personnel se plaint aussi d’être en nombre insuffisant pour mener à bien leurs tâches.
Malgré leurs exploits réalisés en pleine crise covid, ce qui leur a valu les honneurs du gouvernement et de la population, il n’en demeure pas moins qu’ils se sentent aujourd’hui épuisés et sont sur les rotules.
D’autre part, le personnel réclame des équipements de base pour pro- diguer des soins de qualité aux patients. Alors, les agents dénon- cent le démantèlement ou l’implo- sion des services.
En soutien à la grève nationale des infirmiers anesthésistes diplomés d’Etat (IADE) dans tous les hôpi- taux de France, le personnel local du public comme du privé, constitué en collectif, a relayé le mouvement.
Comme revendications, les IADE souhaitent être reconnus comme auxiliaires médicaux de pratique avancée. Ils souffrent, disent-ils, d’un manque de considération de la part du Ministère de la santé. Ces professionnels de la santé réclament la titularisation de 7 infirmiers anesthésistes contrac- tuels. De même, ils réclament le paiement des heures supplémen- taires ainsi que la reprise d’un sys- tème d’astreinte qui sort du plan- ning standard. Enfin, ils revendi- quent la création d’une nouvelle grille salariale propre à leur pro- fession. A noter que les deux manifestations sont concomi- tantes mais distinctes.
A l’issue de ce coup de force, la direction a rencontré le syndicat aux environs de 12h30. Au préala-ble de toute discussion, le directeur a exigé que l’entrée soit libre d’ac- cès, concession faite par le syndicat pour avancer.
A peine la discussion ouverte, la rencontre a tourné court. Le pre- mier point portait sur l’affaire Fifi. Le directeur Gérard Cotellon leur a signifié une fin de non-recevoir sur ce dossier. D’après le délégué syn- dical de la CGTG-CHU, Rony Tiller, la mobilisation se poursuit. Un appel a été lancé en direction des autres syndicats installés au CHU.