Grève des employés municipaux de Port-LouisUne annexe de mairie pour contrebalancer ?
Une annexe de mairie pour facili- ter les démarches des adminis- trés ? Bravo ! Mais dans un contexte de grève, cela suscite des interrogations et des rumeurs car, même «l’Enfer est pavé de bonnes intentions»
D’ autant plus, qu’en y arrivant, hésitation de l’administré, même illettré. Une plaque bien en évidence sur la façade : «UPPL 40 ans». Tiens ! UPPL, n’est-ce pas le sigle de l’Association «Union Populaire de Port-Louis» ? N’est-ce pas cet intitulé de candidatures que le citoyen port- louisien, en particulier, et guadeloupéen en général, entend lors des élections qui opposent les deux personnalités poli- tiques les plus marquées de la com- mune : Jean-Marie Hubert, membre de l’Union populaire de la Guadeloupe (UPLG) et Victor Arthein du Parti Com- muniste Guadeloupéen (PCG), ex- maire de la ville de Port-Louis ?
L’erreur est humaine mais les docu- ments de l’Insee ou de la sous-préfec- ture le confirment, au moins pour 2014 et 2020. Cependant, ces services de la statistique et administratif ne sont pas à l’abri d’erreurs matérielles, non plus. Ce n’est pas le cas car, l’administré est à la fois surpris et heureux de pouvoir effec- tuer sa démarche. Tant mieux ! On se demande néanmoins, «à qui profite le crime ?» vraiment, pardon ! A qui pro- fite la grève, dis-je ? De nombreuses questions se posent :
- Ce local est-il effectivement une annexe de la mairie, conformément à la législation ? - La commune est-elle propriétaire du local ou son occupation est-elle contractuelle ?
- Quels sont les services qu’on peut y trouver ?
- N’y-a-t-il aucun risque de prosély- tisme et de conflit d’intérêt ?
Il y va de la charte établie par le Parti Communiste Guadeloupéen depuis 1992 intitulée : «Ethique et politique, un code moral pour les élus»