L’Etat français cherche-t-il à installer une dictature en France ?

D ans une allocution pronon- cée le lundi 12 juillet 2021, le Président Emmanuel Macron a annoncé :

- La vaccination obligatoire pour 70 professions : soignants, pompiers, ambulanciers et bénévoles compris.

- L’interdiction d’entrer dans les cafés, restaurants, centres com- merciaux, maisons de retraite, éta- blissements médico-sociaux, trans- ports de longue distance, sans vac- cins ou tests PCR négatifs.

- La fin de la gratuité des tests PCR à l’automne.

Il a ajouté, du haut de son statut de commandeur : «Des sanctions seront appliquées des le 15 septem- bre (suspension du contrat de travail, licenciement)».

A ce stade des mesures répressives annoncées, l’interrogation sur la volonté présidentielle d’installer une dictature en France ne se pose plus. Le développement du variant Delta est un prétexte.

Ce qui se joue là, au prétexte du développement du variant Delta, c’est la stratégie politique brutale du pouvoir d’Etat français d’écraser d’une manière irréversible en France : la démocratie, les libertés politiques et individuelles, pour imposer la vac- cination obligatoire.

La question aujourd’hui n’est plus d’être anti-vaccin ou pro- vaccin mais de s’opposer par tous les moyens à cette offen- sive dictatoriale.Car, les faits par- lent d’eux-mêmes.

Passant par-dessus les lois de la République française qui enca- drent la politique sanitaire, ignorant les recommandations du Conseil de l’Europe et de l’Organisation Mon-diale de la Santé, le Président Macron veut rendre les vaccins anti-covid obligatoires. Pourtant, selon la loi Kouchner du 4 mars 2002,«Aucun acte médical, ni aucun traitement ne peut être pratiqué, sans le consentement libre et éclairé de la personne et ce consentement peut être retiré à tout moment».

Les lois internationales sont tout aussi intransigeantes sur ces sujets : Le code de Nuremberg (1947) déclare que, pour tout acte médical«le consentement du sujet humain est absolument essentiel».

Le pacte international relatif aux droits civils et politiques datant de 1966, stipule que «nul ne peut être soumis sans son consentement à une expérience médicale ou scientifique».

C’est au pied de ce mur qui devrait être infranchissable que campe le Président Emmanuel Macron. Pour le percer, il fait légiférer par sa majorité parlementaire assujet- tie sur l’obligation pour chaque citoyen de disposer d’un instru- ment de coercition : Le «Pass sani- taire», un document comportant un schéma vaccinal complet.

Mais ce «Pass sanitaire»ne pourra faire des non-vaccinés des ci- toyens de non-droit si, sur tout le territoire français et dans les pays sous-domination française, les hommes et les femmes se mettent debout pour refuser, conformément aux droits, d’être des cobayes.

Car, les vaccins sont toujours au stade expérimental : - La fin des essais cliniques sur les vaccins Covid n’aura lieu qu’en octobre 2022 pour Moderna et mai 2023 pour Pfizer.

- Un nombre d’effets secondaires ayant occasionné 10 000 décès a été recense par le très officiel Observatoire européen des effets secondaires des médicaments.

- Avec l’arrivée du variant Delta, l’ef- ficacité des vaccins Pfizer et Moderna n’est plus que de 80%.

- Il est encore possible de transmet- tre le Covid-19 même après avoir été vacciné.

- Aucune des inquiétudes et réti- cences sur la technologie ARN mes- sager n’a été levée.

Il est du domaine public qu’en décembre sera mis sur le mar- ché le vaccin de Sanofi qui, contrairement aux vaccins ARN messager, utilise une technolo- gie «traditionnelle», éprouvée depuis plusieurs décennies.

Ce vaccin devrait être approuvé au quatrième trimestre de 2021. Pourquoi ne l’attend-on pas ? Quelle est cette précipitation ?

Les réponses à ces questions se trouvent certainement dans les dic- tats de la main invisible qui guide les choix d’Emmanuel Macron.