Les mesures préfectorales auront-elles raison du Covid-19 ?
Lors de la traditionnelle confé- rence de presse, le 2 août, avec la directrice de l’Agence régio- nale de santé (ARS) qui, chiffres à l’appui, a montré la dégrada- tion de la situation sanitaire et le péril qui plane sur les capacités hospitalières, le préfet de la Guadeloupe a annoncé des mesures plus restrictives pour freiner la progression du virus.
D ans cette perspective, il a décidé la mise en place d’un confinement réévaluable en Guadeloupe pour les trois pro- chaines semaines. Ainsi…
- Dès le mercredi 4 août est avancé à 20 heures le couvre-feu en vigueur en Guadeloupe, jusqu’à 5 heures du matin
- A compter du jeudi 5 août, les déplacements hors du domicile en journée seront restreints. Tout déplacement à l’intérieur d’un rayon de 10 kilomètres autour du domicile sera possible, aux fins de prome- nade ou d’activité sportive indivi- duelle, en conservant un justificatif de domicile. Les déplacements au- delà de ce rayon seront soumis à la présentation d’une attestation de déplacement dérogatoire.
Ces restrictions des déplacements s’accompagneront de fermeture et de restriction supplémentaire au sein des établissements recevant du public (ERP).Seront fermés :
• Les établissements de type T (foires, expositions, salons, etc.), des établissements de type CTS (chapiteaux, tentes et structures) • Les bars, les casinos et les salles de jeux • Les cinémas, les musées, les théâ- tres, les bibliothèques • Les salles de sports et de remise en formeSeront restreints :
• Les stades, piscines, hippodromes et autres établissements sportifs. Le public sera interdit. Seuls les prati- quants seront admis • Les commerces et centres com- merciaux. La présence du public passe de 4 à 8 m2 par personne.
Les autres activités demeurent permises en dehors des horaires de couvre-feu, avec l’utilisation du pass sanitaire, et dans la limite des 10 kilomètres autour du domicile, notamment :
• Les restaurants, les salles à usage multiple • Les zoo et parcs zoologiques Le Pass sanitaire s’appliquera dans l’ensemble de ces établissements.
Les activités se déroulant dans l’es- pace public seront également res- treintes
Pour accompagner ces mesures, le préfet appelle tout un chacun à limiter le plus fortement possible ses interactions sociales et les ras- semblements festifs, familiaux, associatifs. Il appelle également les entreprises et les administra- tions publi-ques à la remise en place le plus largement possible du télétravail.
Il dit sans trop forcer le trait que, la vaccination est à ce jour l’outil majeur de lutte pour protéger les plus fragiles et limiter la circulation du virus. Il fait le minimum syndi- cal parce qu’il sait que, dans la population, la défiance contre la politique vaccinale imposée par le pouvoir central, est bien enraci- née. Son arme ultime reste donc le Pass sanitaire.
LE PASS SANITAIRE UN INSTRUMENT D’INSPIRA- TION DICTATORIALE
Contrairement à la ligne de propa- gande d’Emmanuel Macron, de tous ses affidés et de tous ses «doc- teurs» de service ici et là-bas, les Guadeloupéens ne s’opposent pas au principe de vaccination.
C’est précisément la campagne gouvernementale, servie par tous ces «sachants» domestiqués qui vise à diviser les Guadeloupéens en provax et antivax, en citoyens res- ponsables et en citoyens irrespon- sables. Rien de plus normal que les gens s’interrogent sur l’injection de vaccins qui n’ont pas encore fait la preuve de leur efficacité et qui sur- tout n’empêche pas d’être infecté par le coronavirus.
L a question qui fait problème ce n’est pas la vaccination. Mais la violation cynique des droits et l ibertés des citoyens à travers le Pass sanitaire.Ce Pass sanitaire consiste en un schéma vaccinal complet (c’est-à-dire avoir reçu les deux doses de vaccin) ou un t est PCR ou antigénique négatif de moins de 48 heures ou un test PCR ou antigénique positif attes- tant du rétablissement du Covid 19 datant d’au moins 15 jours et de moins de 6 mois.
Ce Pass sanitaire validé par le Conseil constitutionnel est un ins- trument de coercition, de violence sociale et de manipulation poli- tique. Il permet au gouvernement de rendre la vaccination obliga- toire par la force, sans en assumer légalement ce choix.
Car, le Pass sanitaire c’est le sésame pour vivre aujourd’hui en société. Sans Pass sanitaire, le citoyen devient un exclu. Alors, pour être dans les normes, il se voit dans l’obligation de suivre un schéma vaccinal complet. A partir du 15 septembre 2021, les soi- gnants non-vaccinés s’exposent à la suspension de leur contrat de travail et ne seront plus rémuné- rés. Si ce n’est pas la dictature, c’est quoi alors ?L E CHOIX DU TOUT VACCINAL DU GOUVERNEMENT N’EST PAS SOUTENABLE
Les commis du pouvoir utilisent tous les supports médiatiques pour imposer l’idée que le vaccin est le seul outil de lutte contre la C ovid. Des milliards sont mobilisés pour acheter des doses de vaccin avec pour objectif d’atteindre une couverture vaccinale de l’ordre de 67% pour atteindre l’immunité dans la population.
Le même effort n’est pas fait pour favoriser la recherche qui est d’ail- leurs très active dans le domaine de la prévention et du traite- ment de la maladie.
On peut citer le cas de l’Institut Pasteur de Lille qui a mené des recherches très prometteuses sur une molécule, grâce aux dons et qui attend depuis novembre 2020 l’autorisation des autorités de santé pour engager les essais cliniques.
Nous pouvons en dire autant de la découverte retentissante des docteurs Joseph et Bissesar d’une molécule extraite de l’herbe à Pik au laboratoire Phytobokaz de Guadeloupe. Le sentiment dominant chez tous c eux qui s’intéressent à la question de la santé publique c’est qu’au- jourd’hui le gouvernement français e st à la manoeuvre pour servir les intérêts des grands groupes qui ont mis leurs vaccins sur le marché.
Il faut nous rendre à l’évidence. L a lutte contre le covid ne sera pas gagnée par les seules mesures de restrictions du pré- fet, par la politique du tout vac- cinal du pouvoir central.
Les Guadeloupéens doivent pren- dre en main leur santé et donc leur vie en continuant à respecter, avec encore plus de rigueur, les gestes barrières, le port du masque, le lavage des mains, la distanciation.
Ils doivent continuer à s’opposer aux mesures autoritaires, injustes, liberticides du pouvoir.
Surtout, ils doivent s’engager dans l’action pour imposer une nouvelle politique de santé publique globale qui ne sacrifie pas la prévention et le traitement des maladies.
Par tous les moyens, il faut soutenir la découverte des chercheurs de Phytobokaz comme une réponse médicale de portée mondiale de lutte contre la covid-19. C’est une question de dignité nationale.