Du covid-19 sont nés de nouveaux pauvres

Durant l’année 2020, de nombreuses sociétés ont dû avoir recours au chômage partiel. Les catégories profession- nelles les plus touchées sont les restaurateurs, les organisateurs d’événementiels ainsi que les branches gravitant autour du monde du tourisme.

La crise sanitaire liée à la pandémie du covid-19 a imposé des mesures de confinement de la population, des restric- tions de circulation, mais sur- tout l’arrêt de certaines acti- vités économiques qui ont couvert une grande partie de l’année 2020.

Beaucoup d’entreprises déjà en difficulté n’ont pas résisté à l’onde de choc de la crise. Elles y ont «laissé des plumes» et cela s’est répercuté sur leur personnel.

L’ampleur des conséquences sur le territoire dépend no- tamment des structures éco- nomiques et démographi- ques. Pour les actifs en emploi, l’exposition à la crise économique liée au corona- virus est moins forte dans le secteur public que dans le secteur privé.

Le secteur public est, en effet, largement épargné par les baisses de revenus, ce qui n’est pas le cas pour le secteur privé.

Durant l’année 2020, de nom- breuses sociétés ont dû avoir recours au chômage partiel. Les catégories profession- nelles les plus touchées sont les restaurateurs, les organisa- teurs d’événementiels ainsi que les branches gravitant autour du monde du tou- risme. Dans l’économie infor- melle, il y a les jobbers à pren- dre en compte.

Malgré la période fatidique que nous traversons, cer- tains bailleurs sociaux, sans états d’âme, n’hésitent pas àprocéder à des expulsions pour non-paiement. La pwo- fitasyon qui n’a jamais dis- paru s’est encore renforcée et s’exerce sur une même couche sociale, ce qui est regrettable.

La pandémie a aussi ébranlé le socle de la société guadelou- péenne fondé sur la solidarité familiale, étant entendu que tout le monde est logé à la même enseigne face à cette crise dévastatrice.

Au niveau de l’Etat, il y a un portail qui explique la marche à suivre pour ceux qui sont confrontés à des dif- ficultés. Cependant, c’est sans compter avec la réalité du terrain, un fossé aussi large que profond, quand il s’agit de sa mise en oeuvre.

Sur le plan purement écono- mique, les conséquences de la crise sanitaire sont beaucoup plus marquées dans les com- munautés d’agglomération à forte orientation touristique.

En conclusion, il en ressort que du covid sont nés de nou- veaux pauvres. S’en relève- ront-ils ? En tout cas, c’est tout le mal qu’on peut leur souhai- ter, dans une Guadeloupe en souffrances. Avec courage et pertinence, ils se doivent de relever le défi, avec évidem- ment la solidarité avérée de tous les Guadeloupéens.

Et nous réaffirmons que la Guadeloupe doit s’orienter résolument vers un dévelop- pement harmonieux, équili- bré territorialement et diver- sifié, pour mieux affronter les impondérables.