Le 17 octobre est proclamé par l’ONU «Journée de luttes contre la misère»

Il nous est demandé à tous, citoyens du monde, de faire des dons, d’apporter une aide à ceux qui n’ont rien à manger, à ceux qui traînent dans nos rues, sans asile, sans moyens de se préser- ver des maladies, du chômage, de la drogue et des violences dont ils sont victimes.

Ce qu’il y a d’humanité en chacun de nous, nous pousse si nous en avons les moyens, à répondre à l’appel de la «Croix rouge», du «Secours populaire», du «Secours Catholique» ou des associations. Mais cela peut-il suffire à soulager la misère des peuples ?

Nous disons «Non», car la misère a des causes parfaitement identifia- bles. Si, depuis la nuit des temps, les populations ont été habi- tuées à subir des cataclysmes naturels qui les fragilisaient (trem- blements de terre, inondations, guerres tribales, sècheresse…), ce qui se passe aujourd’hui est d’une autre dimension.

C’est le système capitaliste, né de l’esclavage, de la colonisa- tion, qui en ce début du 21 ème siècle a réussi ce tour de force de mettre entre les mains de quelques centaines d’hommes toutes les richesses du monde.

Ce système est basé sur le pillage des ressources naturelles du monde et le contrôle de tous les organismes tels les banques mon- diales, l’ONU (Organisation des Nations Unies),le FMI (Front Monétaire International) etc.

Ce système capitaliste, inhumain, fomente des guerres, car la vente d’armes de plus en plus sophisti- quées (armes biologiques com- prises) lui permet d’accumuler des richesses grâce à laquelle il peut contrôler la plupart des moyens d’informations, choisir les dirigeants des pays et éliminer ceux qui lui résistent.

Comment expliquer la misère de 50 millions d’Américains des USA, alors que ce pays prétend apporter ail- leurs, par des guerres qu’il mène aux quatre coins du monde, la démocrate et le développement ?

Comment expliquer que le Mali, le Niger soient parmi les pays les plus pauvres du monde, alors que leur sous-sol regorge d’or et d’uranium entre autres ?

Comment expliquer «les lois» que ce système capitaliste fait voter à l’ONU pour interdire à des com- munautés qui ont faim de chasser les antilopes alors que le moindre loup et ourson surpris dans leurs montagnes sont pourchassés, car gênant leur élevage productiviste ? De qui se moque-t-on ? Les peu- ples ne sont pas dupes, quoique toujours un peu «sonnés» depuis la chute du mur de Berlin.

Ce système capitaliste, mondialisé a aussi une autre arme dont il se sert contre les peuples : le système monétaire basé sur le «dollar», pro- priété des USA.

«Affamer les peuples pour les asser- vir»et protéger les dirigeants cor- rompus cachant leur fortune dans des paradis fiscaux ne gène nulle- ment ceux qui prétendent contrô- ler la population mondiale. Cuba, le Venezuela, l’Iran, ou le Liban illus- trent nos propos.

Dans le même temps, Lula est jeté en prison au Brésil sur la base de fausses accusations alors que l’ONU vient de le féliciter pour avoir sorti 40 millions de Brésiliens de la faim. Mais rassurez-vous : les hommes et les femmes de plus en plus lucides, descendants de civilisations millé- naires qui font la beauté et la richesse de notre monde terrestre sont entrés en résistance.

Un axe s’est créé basé sur la souve- raineté et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Ces pays refusent que leur vie, leur nourri- ture, leur santé, leur déplacement soient contrôlés par des Etats occi- dentaux qui, eux, construisent des murs pour se préserver, disent-ils, des hordes de migrants arabes et noirs alors qu’ils sont responsables du chaos du monde et de la misère que ce chaos engendre.

Pour parler de nous et de notre pays, nul ne peut être neutre et accepter sans broncher d’être un robot dans ce monde qu’«ils» pré- parent pour nos enfants. Alors, toi mon frère, ma soeur, dans quel camp te situes-tu ?