Victoire de Ruddy Manuel à Arcelor Mittal

R uddy Manuel, em- ployé de l’entreprise Arcélor Mittal à Jarry B aie-Mahault, repré- sentant du personnel et délégué syndical de la CGTG, Secrétaire du CSE (Comité social et écono- mique) qui regroupe (Guadelou- pe, Guyane, Martinique et Saint- Martin). Sa mission en tant que Secrétaire du CSE, consiste à défendre le droit des salariés des quatre sites, mais aussi de prévoir que les conditions soient réunies pour garantir un travail en toute sécurité ainsi que le bon fonc- tionnement de l’entreprise pour sa pérennisation.

Selon le délégué syndical M. Ruddy Manuel, le président d’Arcelor Mittal, M. Jean-Yves Allais, refuse- rait d’être contrôlé, ce qui empêche aux instances de faire leur travail.

Il semblerait que le président d’Arcelor Mittal donnerait des ordres au personnel contraire à la loi et quand ils ne sont pas exécutés, le personnel serait traqué.

Pour Ruddy Manuel, sa tête serait mise à prix puisque c’est lui qui pré- side ces instances avec une équipe autour de lui. Il déplore les mani- gances de la direction qui aurait d étourné deux de ses collègues à cause de conflits d’intérêts.

L e conflit à Arcelor Mittal a pour origine les conditions de travail jugées déplorables ainsi que tout ce qui se passe à l’intérieur de l’en- treprise. Il semble qu’il y ait une dis- crimination telle au niveau des sala- riés accompagnée d’une répression del’action syndicale.

Le délégué Cgtiste mentionne la perte d’un de ses collègues qui serait victime des agissements mal- faisants de la direction de l’entre- prise durant la période de chômage partiel. A l’issue de ce drame regret- table, plusieurs courriers auraient été adressés à la ‘irection de l’entre- prise et comme réponse, ils ont le sentiment que la direction leur a lancé la guerre.

Les salariés sont debout pour met- tre un coup d’arrêt à cette situa- tion insupportable. Pour arriver à ses fins, la direction chercherait à diviser le personnel pour mieux asseoir ses prétentions.

Ruddy Manuel dénonce la volonté de la Direction de l’entreprise de vouloir dresser le personnel des quatre sites, les uns contre les autres. De même, il y aurait un air de ségré- gation raciale qui plane dit-il au seinl’entreprise, parce que la direction refuse que les gens se mélangent. A proscrire le lien entre le personnel des bureaux et ceux de l’atelier, i dem entre les responsables de sites et les salariés.

D’après le responsable syndical CGTG, à la prise de fonction de M. Jean-Yves Allais, l’entreprise comp- tait 65 salariés. Aujourd’hui, il ne reste que 43, à cause des pressions exercées au niveau du management sur le personnel. Il y a un malaise au sein de l’entreprise qui pousse cer- tains salariés à démissionner et à d’autres de faire une demande de rupture conventionnelle.

Selon Ruddy Manuel, il aurait été attaqué parce qu’il est à la tête des instances au sein de l’entreprise. Il semble qu’il serait victime d’une cabale pour le déstabiliser. La direc- tion se serait servit d’une de ses proches collègues pour l’accuser de harcèlement moral.

Ce qui lui a valu une mise au chô- mage partiel jugé abusif. La direc- tion, voulant casser du syndicalisme en licenciant un salarié protégé, a essuyé trois refus suite aux enquêtes de l’Inspection du travail. Finalement, le ministère est revenu sur la décision et décidé de refuser le licenciement.