Semaine des métiers du numérique

Lancement de la 4ème édition de la Semaine des métiers du numérique, du 24 au 28 janvier 2022. Au programme : Ateliers, webinaires, salon en ligne, émis- sions TV… des propositions de qualité pour mettre en avant formations, métiers et marché du travail du numérique sans oublier les aides et mesures pour faciliter l’inclusion.

A vant d’aborder la question des métiers du numérique, il est opportun de définir la notion de numérique. Selon le dic- tionnaire Larousse en informatique et télécommunication : «Numéri- que se dit des systèmes, dispositifs ou procédés employant ce mode de représentation discrète, par opposi- tion à analogique».

Dans la réalité, les choses sont plus complexes, et l’évolution globale de la société rend indispensable l’utili- sation cet outil numérique dans tous les domaines (social, écono- mique, culturel, politique…).

La société est obligée de repenser les modes d’organisation et de fonctionnement pour être plus effi- ciente. Ainsi, nous voyons apparaî- tre de nouvelles formations ainsi que de nouveaux métiers qui se déploient parallèlement à cette mutation.

Les métiers du numérique sont transverses, très divers et peuvent se découper selon différents sec- teurs d’activité, à savoir :

• L’internet avec des métiers tels que :Développeur/euse web mobile ; Architecte web ; Chef/fe de projet web-mobile ; Intégra- teur/trice web ; Chef/fe de projet e-formation ; Community manager Webdesigner/euse ; Ingénieur/e commercial web…

• Big Data : Architecte big data ; Ingénieur data scientist ; Consul- tant informatique décisionnelle-big data ; Ingénieur big data analytics...

• Informatique :Administrateur/trice de base de données ; Architecte réseau ; Chef de projet informatique ; Ingé- nieur/e système ; Expert/e en sécu- rité informatique ; Dévelop- peur/euse informatique.

• Jeux vidéo :Trois grandes familles de métiers : le Game design (conception du jeu), le graphisme et la programmation informatique. Testeur QA ; Game designer ; Programmeur des jeux vidéo ; Graphiste 2D ; Level designer ; Concept artist.

• Intelligence artificielle :Conser- vateur de mémoire personnelle ; Analyste cybercité ; Responsable approvisionnement éthique.

D’autres secteurs sont impactés par le numérique et voient émerger de nouveaux métiers. Il s’agit des sec- teurs suivants :

• Le Bâtiment : dessinateur/trice- projeteur/euse, domoticien-ne

• Le Conseil :consultant ERP, consultant e-réputation

• Le Commerce :webmarketer, référenceur web, brand manager- responsable de la marque en ligne

• L’Industrie :roboticien, ingénieur plasturgiste, géomaticien

• Le Médical :bio-informaticien, ingénieur/e en imagerie médicale

Qui dit nouveaux métiers dit adap- tabilité de l’offre de formation notamment pour notre pays, la Guadeloupe. Ces transformations de notre culture informatique ne peuvent intervenir sans prendre en en compte des aspects comme notre environnement guadelou- péen, la féminisation des métiers (qui tient compte de l’égalité femme/homme) ainsi que les freins d’illettrisme (Incapacité à déchiffrer un texte simple), d’in- numérisme (défaut de maîtrise des nombres) et d’illectronisme (inhabileté numérique, illettrisme numérique ou encore illettrisme électronique est la difficulté que rencontre une personne à utiliser les appareils numériques et les outils informatiques).

Dans ce contexte du tout numé- rique, la généralisation de la déma- térialisation des démarches admi- nistratives, le développement du télétravail dû à la situation sanitaire, les politiques publiques ont élabo- rés un : «Plan national pour un numérique inclusif».

Chaque collectivité et chaque insti- tution à son niveau est tenu de contribuer au développement de l’inclusion numérique à l’usage de chacun dans sa vie quotidienne.

Au niveau de nos collectivités pour le Conseil régional il est question des équipements c’est-à-dire à l’ac- cès à internet sur tout le territoire (fibre optique, wifi gratuite etc...).

Le Conseil départemental axe son intervention sur la formation (Pass numérique, ateliers) des bénéfi- ciaires du RSA et des séniors pour favoriser l’inclusion numérique. Pour l’heure : «Wait and see» car notre avenir en dépend. T.I.