HOMMAGE AUX COMMUNISTES DISPARUS

Comme chaque année depuis 1992, le Parti Communiste Guadeloupéen rend un hommage bien mérité le 30 avril, à tous ses militants disparus. Cette date coïncide avec l’anniversaire de «L’Appel au peuple», annonçant la création de la première organisation communiste en Guadeloupe, lancé le 30 avril 1944 et signé par Sabin Ducadosse, Rosan Girard, Hégésippe Ibéné et Félix Raphaël-Henri. Cette année, à cause du mauvais temps qui sévissait en Grande-Terre, l’hommage qui devait avoir lieu le 30 avril, a été reporté au dimanche 08 mai. La cérémonie a débuté par la marche conduisant au monument dédié à la mémoire des communistes disparus, sous les notes de l’hymne du Parti Communiste Guadeloupéen.

Après la levée des drapeaux, Christian Céleste, ancien Secrétaire général du PCG, a fait la présentation du monument des communistes disparus. Il a rappelé l’his- toire qui a présidé à sa construction. C’est à partir du rapatriement de France de la dépouille de Siméon Pioche sur son sol natal, trente-cinq ans après sa mort en France, que le PCG a pris l’initiative d’édifier ce monument tombal pour le rece- voir. Les communistes considèrent, même lorsque l’un de leur membre a tiré sa révérence, il n’est pas effacé des tablettes du PCG. Ils nourrissent l’idée que les défunts issus de leur rang continuent à animer la vie du Parti, à servir de boussole et d’orientation aux nouvelles générations. C’est ce qui a conduit le PCG à maté- rialiser ce lien entre les hommes et les femmes partageant les mêmes convictions politiques et qui se succèdent dans les rangs du Parti.

La cérémonie s’est poursuivie avec le dépôt d’une gerbe sous un soleil de plomb. Une minute de recueillement a été observée pour tous les disparus restés fidèles à leur idéologie. L’hommage a été rendu par Victor Arthein membre du Bureau politique du PCG et ancien maire de la ville de Port-Louis.

Après les divers témoignages, la manifestation s’est clôturée avec le chant de l’in- ternational communiste.