La fonction publique souhaite encourager la mobilité

La plate-forme interministérielle des ressources humaines Antilles-Guyane (PFRH) a récemment organisé son salon de l’emploi et de la mobilité. Pour cette nouvelle édition, elle est intervenue, pour la première fois, sur les trois régions, Guadeloupe, Martinique et Guyane, avec l’appui d’une pla- teforme numérique.

Durant deux jours, près de 900 personnes ont visité ce salon virtuel initié par les services de la fonction publique qui ont présenté leurs actions mais également encouragé la mobilité au sein de leurs structures.

Le salon de l’emploi et de la mobilité Antilles-Guyane, 100% réalisé en distanciel, a été largement suivi dans l’archipel guadeloupéen et les satisfactions sont nombreuses pour la PFRH. «Nous sommes ravis de la bonne tenue de ce salon. Nous sou- haitions relancer cet événement et l’accès à diverses conférences et stands via le numérique a permis de brasser un plus grand nombre de visi- teurs au niveau national. Il était important pour nous de toucher tous les publics, ceux déjà intégrés à la fonction publique ainsi que des per- sonnes désireuses de la rejoindre»confie conjointement Stéphane Filatriau, chargé de mission-mobi- lité au sein de la PFRH et Maud Marchal, directrice adjointe.CRÉER DES INTERFACES DE DISCUSSION ET D’ÉVOLUTION

En effet, il s’agissait de présenter les employeurs publics de la fonction publique, les partenaires institution- nels, la Direction générale de l’ad- ministration et de la fonction publique (DGAFP), ainsi que Pôle Emploi et les prestataires d’offres de formation. «Il est essentiel de démontrer que la fonction publique est en mouvement et, surtout, de promouvoir les passerelles entre les administrations. La mobilité est un axe sur lequel nous travaillons avec sérieux». La PFRH intervient pour faciliter cette volonté de mobilité des personnels. «Nous devons leur offrir la possibilité d’être acteur de leur évolution professionnelle et de leur enrichissement personnel en répondant à leurs motivations et attentes. Nous voulons éviter tout cloisonnement dans une administra- tion. Les agents veulent être davan- tage dans l’opérationnel de leur ave- nir et nous menons ensemble des réflexions pour lever les barrières qui pourraient freiner leurs évolutions de carrières». C’est ainsi que la PFRH réfléchit à la mise en page d’ateliers de création de CV et d"écriture de lettre de motivation. «Nous avons le devoir de donner à nos agents, par le biais par exemple d’entretiens avec des conseillers mobilité carrière, les clés pour encourager leurs demandes de mobilité au sein de la fonction publique. Le discours doit être lisible sur les opportunités pour le personnel en quête d’un emploi ou de reconver- sion professionnelle»ajoute Maud Marchal, directrice adjointe.UNE SOURCE D’EMPLOI

Une remise en question nécessaire à l’heure où elle fait face à des pro- blèmes de recrutement. «Nous pallions d’une faible attractivité auprès des jeunes. Ils ont besoin de savoir que les choses bougent et nous pouvons leur offrir des pers- pectives de carrière. Pour se faire, il leur faut une meilleure connais- sance de nos métiers, d’où le salon». D’ailleurs, plus de 40 fiches de postes ont été proposées notam- ment dans l’univers médical, infor- matique et des ressources humaines. «Nous avons des sec- teurs sous tension. Les personnels de catégorie A sont particulière- ment concernés. Nous restons ouverts à toute demande d’infor- mation et nous restons vigilants à la bonne synergie des services dans le but de développer la confiance envers la fonction publique».