La liberté n’a pas de prix !
La situation sociale catastrophique que vivent les familles guadeloupéennes victimes des mesures scélérates prises par le gouvernement dans la gestion de la crise sanitaire ne permet pas aux premiers concernés dans ce conflit de prendre du répit tant que la question de la réintégration et le paiement des salaires dus ne seront pas réglés.
Cela va faire plus de douze mois que le Collectif contre l’obligation vaccinale est mobilisé pour la défense des droits les plus élémentaires des professionnels de santé et autres professions impactées. Et pourtant, cela se passe dans «La patrie des droits de l’homme et du citoyen».
Comme depuis plusieurs mois, le Collectif contre l’obligation vaccinale a repris de plus belle sa marche revendicative à travers les communes. Le samedi 23 juillet, c’était à Pointe-à-Pitre, en passant par l’artère principale, rue Frébault, pour se diriger vers le Carénage et le Chemin-neuf, les quartiers populaires de la ville. En pleine période de grandes vacances, le défilé a reçu le soutien et le renfort de beaucoup de vacanciers qui n’attendaient que ce moment-là.
Le jeudi 28 juillet, le Collectif a tenu meeting à proximité de l’école Guy Cornély, invitant la population à le rejoindre dans ce bras de fer avec l’Etat.
Le samedi 30 juillet, en matinée, le Collectif contre l’obligation vaccinale a défilé dans les différentes artères du Raizet aux Abymes, en sillonnant les quartiers.
La mobilisation était moindre par rapport au samedi précédent à cause de nombre de manifestations qui s’organisaient sur le territoire. Mais une chose est sûre, cela n’entame en rien la détermination de ceux qui luttent pour retrouver leurs droits à la vie et les faire respecter.