Le Port de Folle Anse de Marie-Galante Un équipement incontournable pour l’économie

Structure relevant du Port Autonome de la Guadeloupe, le port de Folle-Anse s’avère incontestablement un équipement jouant le rôle essentiel dans l’économie de la Grande Galette.

Tout y passe en effet : exportations sucrières et rhumières, importations de mar-chandises, matériaux de construction, produits d’alimentation, meubles et appareils ménagers, véhicules légers et lourds etc. C’est dire l’importance de ce traffic maritime.
Jusqu’au début des années 1960, ce traffic étant beaucoup moins important, l’économie de consommation n’étant pas aussi développée, se faisait en national comme en international, dans tous ces aspects, uniquement par barges artisanales en bois, des voiliers plus ou moins longs, de moins de 20 m, et des canots à voile de pêcheurs d’environ 6 m de long, reliant la commune de Saint-Louis au quai de la Darse à Pointe-à-Pitre.
L’ACTIVITÉ PORTUAIRE
D’AUJOURD’HUI
Traitant près de 100 000 tonnes de marchandises par an, le port de Folle Anse a été mis en service en 1968 et modernisé en 2 000. Il est équipé d’un poste sucrier et de deux postes routiers. Les usagers sont des professionnels et des occasionnels qui utilisent les services d’une société de transport international de marchandises basée à Baie-Mahault, zone industrielle de Jarry.
Placé sous vidéo-surveillance, il est administré par le Port Auto-nome de la Guadeloupe qui réglemente, en principe, son fonctionnement quotidien, concernant le débarquement et l’embarquement quotidiens des marchandi-ses et autres produits des péni-ches de la compagnie maritime.
On y assiste à de véritables ballets de clarks habilement manoeuvrés par des employés, pour respecter les horaires assignés pour l’arrivée et le départ des péniches.
Malheureusement, la matérialisation des points de livraison et de réception des marchandises ainsi que le stationnement des véhicules, arrivée et départ, laissant à désirer, seuls les habitués de la plate-forme peuvent se retrouver. Les occasionnels ne peuvent que se référer aux consignes ou ordres des deux catégories de personnels qui interviennent dans ce trafic, ceux de la personne responsable du port autonome de Folle-Anse et ceux de la compagnie de transport.
Cependant, ces informations peuvent se contredire et l’usager, ayant pourtant respecté strictement les consignes reçues, en subit innocemment toutes les conséquences, par des engueulades tout-à-fait injustifiées, sans aucune courtoisie. Selon les réflexions entendues sur place, il fait alors le constat malheureux d’un véritable conflit de pouvoirs dans le fonctionnement de cette plate-forme indispensable à l’économie de l’île.
A ces difficultés s’ajoutent celles pour trouver, des palettes de conditionnement vendues environ deux euros par certains commerçants, des rouleaux de film pour l’emballage de protection des marchandises installées sur ces palettes, et l’impossibilité de se mettre à l’abri de la pluie ou du soleil, faute de hangars, pour ce conditionnement, comme à la zone industrielle de Jarry d’ailleurs.
Nous appelons, d’une part, à une plus grande courtoisie et, d’autre part, à la mise au diapason des consignes des différents personnels, ce que seules leurs administrations respectives peuvent réaliser. Autorité n’est pas autoritarisme !
Marie-Galante est déjà victime de trop de maux, vu sa double voire triple insularité, pour en ajouter.