Biden renouvelle la loi établissant un blocus illégal contre cuba

Le président étasunien, Joe Biden, a renouvelé pour une année supplémentaire la loi établissant un embargo contre Cuba, un processus dénoncé chaque année par l''Assemblée générale de l''ONU, et assumé par toutes les administrations étasuniennes depuis John Fitzgerald Kennedy en 1962.

Dans un mémorandum envo-yé au secrétaire d''État, An-tony Blinken, et à la secrétaire au Trésor, Janet Yellen, Biden a donné des instructions pour prolonger jusqu''au 14 septembre 2023 les règlements qui soutiennent l''embargo commercial, économique et financier contre les Cubains.
«Je détermine par la présente que la poursuite de l''exercice de ces pouvoirs à l''égard de Cuba pendant 1 an est dans l''intérêt national des États-Unis», indique un mémorandum signé par le président.
«En étendant l''application du Trading with the Enemy Act, Biden devient le 12e président des États-Unis à ratifier un cadre qui soutient la politique d''abus contre Cuba et son peuple, qui est rejetée par presque tous les pays membres de la communauté internationale» a réagi le ministère cubain des Affaires étrangères Bruno Rodríguez.
«Biden n''a pas osé nous retirer notre "prétexte" et a signé pour la poursuite du blocus», écrit le Président cubain sur Twitter. Dìaz-Canel ajoute que «le crime a trop duré, mais la Révolution cubaine lui survivra».
Cuba est actuellement le seul pays au monde sanctionné en vertu de cette loi qui autorise le président américain à imposer et à maintenir des restrictions économiques à des États considérés comme hostiles.
L''embargo a été largement critiqué au niveau international et rejeté depuis 1992 par une grande majorité de pays à l''Assemblée générale des Nations unies. Selon les estimations officielles, l''embargo a coûté à Cuba près de 148 milliards de dollars de pertes au cours des six dernières décennies.
Nico Maury - Perspective communiste