La France, un Etat voyou ?

Voilà une question qui risque de faire suffoquer plus d’un bienpensant. Pour ceux-là, une telle question ne se pose pas. Elle relève d’un blasphème. Comment la France qui a fait la Révolution de 1789, celle qui a aboli les privilèges de la noblesse, installer la 1ère République et donner au monde la «Déclaration des droits de l’homme et du citoyen», pourrait être qualifiée d’Etat voyou ?
En fait, pour respecter la vérité, on ne devrait pas user d’interrogation sur ce sujet, car, l’histoire millénaire de la France en passant par la Révolution de 1789, la République, l’esclavage, la colonisation, la néo-colonisation et la mondialisation capitaliste aujourd’hui, est marquée par la violence, le pillage, le crime, la négation des droits et libertés des êtres humains.
Ce sont ces standards que la France et ses complices dans l’exploitation des hommes et la domination des peuples mettent en avant pour qualifier des pays opposés à leur conception, d’Etats voyous.
La gestion de la pandémie du Covid montre que l’Etat français est un appareil qui viole les lois internationales et ses propres lois, pratique les méthodes de l’omerta et de falsifications de la vérité, si chères aux voyous, pour détruire la vie des gens.
En totale violation du code de la santé publique, l’Etat français a imposé à ses citoyens et par voie d’extension coloniale aux Guadeloupéens, l’injection de vaccins contre le covid qui n’ont pas reçu l’autorisation d’être mis sur le marché et de surcroît sans leur consentement libre et éclairé. Ce faisant, il a mis délibérément en danger la vie de milliers d’êtres humains.
Dans le cadre de la loi du 5 août 2021, relative à la gestion de la crise sanitaire prévoyant la vaccination obligatoire pour les personnes travaillant dans les secteurs sanitaires et médico-social, les législateurs français ont au nom de l’Etat, adopté une mesure de suspension des personnels non vaccinés, sans salaire et sans les droits attachés à leur statut. Sans aucun état d’âme, l’Etat français a plongé dans la misère, le dénuement, la déshumanisation de milliers de travailleurs formés, expérimentés, mobilisés depuis le début de la pandémie pour sauver la vie des gens.
Si ce n’est pas le comportement d’un Etat voyou, que les «nègres de la République» et autres «Harkis» nous disent ce que c’est. L’Etat français, désarmé par la résistance des travailleurs de la santé qui refusent de subir ses méthodes hors-la-loi en Guadeloupe, vient de franchir la ligne rouge en exposant au grand jour son essence d’Etat voyou.
Ne pouvant pas contourner la loi qui interdit de licencier les soignants suspendus, le ministre Carenco a délégué un supplétif, son directeur de cabinet en Guadeloupe, avec pour mission de «chasser» les soignants résistants de tous les secteurs de la santé et en priorité du CHUG en faisant miroiter l’appât du gain.
Cette insolence du pouvoir est d’autant plus inacceptable au regard des mensonges qui ont été révélés au Parlement européen par un représentant de Pfizer sur l’efficacité du vaccin. La situation épidémiologique telle que présentée par le préfet et l’Agence régionale de santé montre que depuis trois mois il y a une régression constante des cas de contamination, d’hospitalisation et de décès causés par le coronavirus.
Les personnels suspendus doivent être réintégrés après tant de mois de souffrance et d’humiliation. La France va-t-elle s’enfermer dans ce comportement d’Etat voyou, en se camouflant derrière une Haute Autorité de Santé qui n’a aucune légitimité, pour violer la loi du 30 juillet 2022 qui dit dans son article 4 : Lorsqu’au regard de l’évolution de la situation épidémiologique ou des connaissances médicales et scientifiques, telles que constatées par la Haute Autorité de Santé, l’obligation(vaccinale) prévue n’est plus justifiée, celle-ci est suspendue par décret».
Les Etats voyous s’effondrent toujours devant le courage, la résistance et la lutte des peuples.