REMISE DE CARTES Vitalité communiste à Sainte-Anne

S''il en était besoin, voilà un déclic, une occasion, une manifestation qui, à tout point de vue pourrait témoigner non seulement de la vitalité de notre Parti mais du profond respect que lui témoignent les Guadeloupéens.

C''était le 22 octobre dernier en un lieu symbolique, la plage des Galbas, l''Espace Étincelle, terre de tant d''événements qui ont marqué l''histoire politique de notre pays. Lieu-patrimoine qui peuple les souvenirs de nos compatriotes, que s''est tenue la manifestation de remise solennelle des cartes aux militants communistes de la section de Sainte-Anne.
Des camarades et sympathisants venus de la région de Basse-Terre, de Capesterre, de Morne-à-l''Eau, de Port-Louis, de Deshaies... ont tenu à participer à ce moment de réflexion, de partage, de débats, de solidarité et d''engagement mais également de joie et de convivialité.
Des sympathisants, nombreux, qui reconnaissent la justesse de nos points de vue et la constante du combat que mène le Parti, ont tenu, par leur présence, à manifester leur adhésion. Monsieur le maire de Sainte-Anne Franck Baptiste et son 1er adjoint Rosan Galvani nous ont fait l''honneur de participer à l''intégralité des évènements.
Des professionnels de santé et des citoyens avertis ont porté leur contribution au débat central qui portait sur une thématique ô combien d''actualité : La santé ! A partir d''un support projeté intitulé «La santé n''est pas une marchandise», les participants ont découvert les fondamentaux qui portent le système cubain de santé mettant ainsi en exergue les différences fondamentales avec les pratiques libérales.
Sous la houlette du camarade Ary Brousillon, en qualité de modérateur, le débat fut d''une grande intensité et d''une richesse exceptionnelle. Tour à tour un médecin, des camarades, des amis invités dont Gaston, président de Guade-loupe-Cuba, ont su, par témoignages, interrogations, accusations et propositions décrire et dénoncer les graves conséquences qu''engendre chez nous cette caractéristique de désert médical.
Il fut surtout question du principe de rentabilité qui porte et caractérise la conception capitaliste du système de santé interdisant ainsi toute politique sanitaire prenant en compte les réalités économiques, culturelles, sociales et environnementales de notre pays.
La partie plus purement politique a été l''occasion pour le secrétaire politique Jacques Kancel de démontrer l''impérieuse nécessité de l''existence de Partis communistes ici et ailleurs où sévissent les inégalités et les gâchis de plus en plus inacceptables du système capitaliste. Un système odieux qui piétine les droits humains et asservit la nature.
Notre camarade Félix Flémin, Secrétaire général du Parti et en sa qualité de président de séance a pu mesurer la vitalité du Parti en remettant une centaine de cartes aux militants dont deux centenaires : camarade Talis Osange 103 ans et camarade Lison René 102 ans ! Les très nombreux camarades absents pour diverses raisons recevront ultérieurement leurs cartes.
Dans son intervention, le camarades Flémin insista sur les efforts constats que déploie le Parti pour travailler à l''indispensable unité des forces anticolonialistes. Il a souligné l''obligation d''aller, par-delà nos divergences d''appréciation, vers le rassemblement des mouvements patriotiques pour offrir l''alternative au diktat imposé par l''assimilation.
Tour à tour, les camarades des autres sections se sont exprimés pour dire l''engagement des militants de leur secteur à poursuivre le combat.
Puis ce fut notre camarade Gaston Samut, Secrétaire général de l''UPLG qui dit sa satisfaction d''être là, avec ses camarades du Parti communiste, avec Ary Broussillon, avec celles et ceux qui se battent pour la même cause.
Gaston Samut dit la volonté de son organisation à travailler sans cesse pour cette indispensable unité dans l''action. La soirée se termina par une partie restauration qui offrit aux participants une très grande variété de choix en boissons et victuailles de toutes sortes.
Chose exceptionnelle, les discussions ont continué en petits groupes durant tout ce temps, agrémentées de l''émanation d''une source musicale complice. Il nous reste donc à travailler, à militer, à nous engager, à réfléchir, à proposer, à sortir de notre petite zone de confort, de notre égocentrisme et porter notre indispensable participation à la construction de notre pays. C''est là tout le sens du combat du militant communiste.