Ce n’est pas un blasphème, la France est bien un Etat voyou !

Je pressentais bien qu’il se trouverait quelques assimilés, le cerveau encore scotché à cette vielle lune de la «France des Lumières» pour m’accuser de blasphémer en parlant de la France comme d’un État voyou. N’en déplaise à ces flagorneurs, je persiste et signe.
Sans tomber dans la provocation et l’injure, j’ai simplement rappelé, sans trop m’étendre, la vérité sur l’histoire passée et présente de la France sur son territoire national et sur la scène internationale.
La thèse que je soutiens, c’est que la France, au vu de son histoire et de son implication dans le désordre du monde, n’a aucune autorité morale pour accuser d’Etats voyous : Cuba, la Chine, le Venezuela, la Corée du Nord, la Russie, la Syrie et d’autres.
Avant de condamner les autres, d’être des Etats dictatoriaux, anti-démocratiques, qui ne respectent pas les libertés, les droits fondamentaux de leurs peuples et les droits de l’homme, la France devrait balayer devant sa porte et répondre des crimes perpétrés en Guadeloupe en 1952 et 1967, de l’assassinat de Medhi Ben Barca en 1965, du massacre de la grotte d’Ouvéa en Nouvelle-Calédonie, de l’assassinat de Mohamed Kadafi et de bien d’autres faits criminels.
Mais, ce que j’ai voulu d’abord montrer dans mon article précédent c’était comment s’exprimait sur le territoire de la République, le caractère voyou de l’Etat français à travers la crise sanitaire du Covid. Là aussi, c’est l’histoire qui rattrape la France. Car, la gestion mafieuse de la pandémie du Covid éclate au grand jour et éclabousse tout l’appareil politique et technocratique du pouvoir.
L’ancienne ministre de la Santé, Agnès Buzin mise en examen par la Cour de justice de la République pour non-assistance à personne en danger, refusant de payer seule, vient de livrer, sans filet, ses complices, le Premier ministre Edouard Philippe et le Président de la République Emmanuel Macron, dans la mise en oeuvre des mesures violant les droits élémentaires des citoyens français.
Lorsque l’on joint cette affaire au scandale sanitaire du sang contaminé qui a conduit en 1999, le Premier ministre Laurent Fabius et deux autres ministres devant la Cour de justice de la République pour mise en danger de la vie d’autrui, comment ne pas voir là, le fonctionnement d’un Etat voyou.
Nous avons montré comment l’Etat français qui a imposé la suspension des personnels de santé pour cause de non-vaccination depuis un an, bafoue sa propre loi pour refuser de les réintégrer.
Aujourd’hui, c’est le gouvernement Italien qui vient confirmer le jugement que nous avons porté sur l’attitude de la France. En effet, dans un article de Rai News (télévision publique italienne) nous avons relevé ces importantes informations : (…) Compte-tenu de la baisse de la courbe épidémique, le gouvernement a décidé d’alléger les mesures d’obligation vaccinale pour les professionnels de santé et les amendes aux personnes de plus de cinquante ans non vaccinés.
La fin de l’obligation vaccinale à compter du 1er novembre pour médecins et infirmiers à six mois de la fin de l’état d’urgence, le gouvernement estime que le pays se dirige «vers un retour à la normale» et le ministre de la Santé annonce la réintégration progressive du personnel suspendu pour non-conformité à l’obligation vaccinale (dans un contexte de manque préoccupant de personnel médical et sanitaire).
Pourquoi, dans une situation identique en Guadeloupe, l’Etat français fait le choix de payer le personnel de santé pour partir plutôt que de les réintégrer pour assurer un fonctionnement normal des services de santé en Guadeloupe ?
Qui peut malgré tout cela, valablement réfuter en toute honnêteté le qualificatif d’Etat voyou pour la France ?