«Les Nouvelles Etincelles» a fêté ses 25 ans ! «Il n’y a pas de société démocratique sans une presse libre et pluraliste»
Nous réaffirmons qu''il ne peut y avoir de société démocratique et même tropicalisée, sans une presse libre, indépendante et pluraliste. Chaque génération mène le combat de sa génération, mais dans une fidélité d’un idéal porté par les aînés, et ce même avec un droit d’inventaire. Car, l’histoire ne passe jamais les mêmes plats.
Au moment où la presse est en crise concurrencée par les réseaux sociaux et dont l’indépendance est menacée par des financiers de la presse, les nouvelles technologies, les réseaux sociaux, mais aussi par un manque d’aide évident de l’Etat et une marginalisation (idéologique) de ceux qui rechignent à les aider par des annonces et autres publications.
Nous saluons et rendons honneur, à la vigilance, au courage exemplaire, qui sans discontinuer de ces militants pour la plupart bénévole, du journal «Les Nouvelles-Etincelles» qui fête ses 25 ans le 30 octobre 2002. Et nous gratifiera dans sa prochaine livraison de son 1000e numéro.
La liberté d''expression pour nos confrères comporte et surtout pour ceux qui entendent la réaffirmer également des risques pour la sécurité personnelle du journaliste et la survie du média. «Une presse libre», a écrit Camus «peut évidemment être bonne ou mauvaise. Mais il est certain que sans liberté il ne peut rien y avoir de bon».
Les Nouvelles-Etincelles, dans la lignée du journal l’Etincelle crée en 1944, cet organe d’information intergénérationnelle, reste de tous les combats et s’efforce (malgré les moyens limités) de porter un éclairage critique, que sur le plan : social, politique, international, caribéen, sportif, culturel… pour le grandir du lecteur et de notre peuple.
Nous nous honorons que les dirigeants et rédacteurs de nos confrères des Nouvelles-Etincelles soient des adhérents actifs, séryé, de l’Union de Journalistes et des Médias de la Guadeloupe (UJMG). Et trouvons une immense joie et fierté et même réconfort, de les retrouver à nos côtés lors de nos congrès de l’Union de la presse internationale (Guinée, Arménie, Cameroun…).
Nous invitons les étudiants, les chercheurs, le grand public, les décideurs à consulter leur archive et récentes publications à notre bibliothèque de la Maison de la presse, sise au jardin botanique à Basse-Terre capitale.
Soutenir les Nouvelles-Etincelles est un devoir. Et surtout patriotique. Il y a plus de deux siècles, Thomas Jefferson avait déclaré qu''il n''y avait pas d''alternative à la liberté de la presse. À ce jour, son opinion demeure valable surtout dans nos pays. Et comme Thomas Jefferson, si on ME demandait, mon cher Christian Céleste de décider si nous devons avoir un gouvernement sans journaux ou des journaux sans gouvernement, je n''hésiterais pas un moment à choisir la deuxième option.
Longue vie aux «Nouvelles-Etincelles» ! À nos valeureux confrères devenus plus que des «kamarad». À Christian, à Paul, à Charlène, à Victor, à Camille, à Emmanuel, à tous ceux qui donnent vie aux Nouvelles-Etincelles. Bravo ! Kenbè rèd, é pa moli !