En 2023, marchons ensemble dans le sens du pays
A vous compatriotes,
Nous sommes à ce moment de l’histoire de notre pays où nous ne saurions nous complaire à formuler des voeux, que nous savons par avance être des voeux pieux et des paroles insincères, pour satisfaire à un besoin de com.
Les plaies et les souffrances du pays, la gravité de notre situation et plus que tout le respect dû à nos compatriotes, nous imposent de parler vrai, de dire nos convictions et d’agir en conséquence.
La stratégie d’élimination et de remplacement programmée du peuple guadeloupéen, mise en oeuvre depuis des décennies par le pouvoir français n’est pas un fantasme, mais une réalité. La Guade-loupe est aujourd’hui aux prises au pouvoir macroniste qui a entrepris de réduire au silence, par tous moyens, tous ceux qui se revendiquent de la défense des intérêts guadeloupéens.
Le Gouvernement français déploie tout l’arsenal de ses moyens de contrainte, la violence policière, la répression judiciaire, l’expatriation, le déni de droit et de justice, pour tenter d’intimider et de domestiquer le peuple guadeloupéen, dans le silence et le mutisme complice de ceux sensés le représenter.
En Guadeloupe, la France des droits de l’Homme c’est : l’impunité des gendarmes responsables de la mort de Claude Jean-Pierre, la répression judiciaire, l’expatriation des guadeloupéens, les violences policières à l’encontre d’un avocat, la demande de non-lieu du Parquet de Paris dans l’empoisonnement de la Guadeloupe et de la Mar-tinique par la chlordécone, la répression des soignants qui ont usé de leur droit à la propriété de leur corps et à la préservation de leur intégrité physique.
Nous n''allons pas ici faire l’inventaire des questions auxquelles notre pays est confronté depuis des décennies, sans aucune réponse à ce jour. La Guadeloupe est engluée dans le système et le modèle de l’assimilation-coloniale qui génère la précarité et la pauvreté qui concernent près de la moitié de nos compatriotes. Cette précarité a des conséquences dramatiques sur le fonctionnement de notre société, elle, disloque le lien familial, détruit l’équilibre physique, psychique des Guadelou-péens et génère les phénomènes de désocialisation dont les jeunes sont les principales victimes.
Nous ne pouvons assister à la liquidation économique, sociale, culturelle, patrimoniale et environnementale de notre pays en attendant le grand soir de l’insurrection. Nous sommes à ce moment de notre histoire, où nous devons prendre une direction pour notre pays, lui donner une orientation ; il y a donc urgence à clarifier les enjeux politiques de la période afin d''ouvrir une réelle perspective pour le pays.
Cette crise dans laquelle notre pays se désagrège pose l’exigence de la rupture avec le système de l’assimilation-coloniale en vigueur et avec les rapports de tutelle politique, de domination économique, social, culturel et ethnique qu’il engendre et perpétue. La question majeure et prioritaire que nous avons à résoudre c’est celle de la décolonisation de notre pays.
C’est à la réalisation de cette tâche historique, préalable indispensable à la construction d’une autre Guadeloupe, qu’il faut s’atteler afin d''ouvrir une réelle perspective pour le pays.
A l’étape actuelle de la lutte de notre peuple qui doit faire face au mépris, à l’arrogance, aux violences de toute nature du pouvoir colonial, le Parti Communiste Gua-deloupéen appelle à la constitution d’une force politique unie ayant mission de conduire la lutte d’émancipation du peuple guadeloupéen et seule interlocutrice face au pouvoir colonial français.
Ce rassemblement des forces et organisations guadeloupéennes (politiques, sociales, économi-ques, culturelles…) est la condition du succès de la lutte du peuple guadeloupéen, pour son droit à l’autodétermination, son émancipation politique économique et sociale, la préservation de son identité et la sauvegarde de notre patrimoine commun : la Guadeloupe.
Nous ne pouvons assister à la liquidation économique, sociale, culturelle, patrimoniale et environnementale de notre pays en attendant le grand soir de l’insurrection. Nous sommes à ce moment de notre histoire, où nous devons prendre une direction pour notre pays, lui donner une orientation ; il y a donc urgence à clarifier les enjeux politiques de la période afin d''ouvrir une réelle perspective pour le pays.
Cette crise dans laquelle notre pays se désagrège pose l’exigence de la rupture avec le système de l’assimilation-coloniale en vigueur et avec les rapports de tutelle politique, de domination économique, social, culturel et ethnique qu’il engendre et perpétue. La question majeure et prioritaire que nous avons à résoudre, c’est celle de la décolonisation de notre pays.
C’est à la réalisation de cette tâche historique, préalable indispensable à la construction d’une autre Gua-deloupe, qu’il faut s’atteler afin d''ouvrir une réelle perspective pour le pays. A l’étape actuelle de la lutte de notre peuple qui doit faire face au mépris, à l’arrogance, aux violences de toute nature du pouvoir colonial, le Parti Communiste Guadeloupéen appelle à la constitution d’une force politique unie ayant mission de conduire la lutte d’émancipation du peuple guadeloupéen et seule interlocutrice face au pouvoir colonial français.
Ce rassemblement des forces et organisations guadeloupéennes (politiques, sociales, économiques, culturelles…) est la condition du succès de la lutte du peuple guadeloupéen, pour son droit à l’autodétermination, son émancipation politique économique et sociale, la préservation de son identité et la sauvegarde de notre patrimoine commun : la Guadeloupe.