La police nationale veut redorer son blason

Le jeudi 19 janvier 2023, toute la presse locale était invitée à rencontrer la cellule de communication de la Direction territoriale et l’ensemble de l’état-major de la police nationale en son siège à Pointe-à-Pitre.

Selon Laurent Chavanne, commissaire divisionnaire et directeur territorial de la police nationale, le but de cette rencontre avec la presse est de pouvoir échanger sur leur volonté de communiquer, de mieux faire connaître la police nationale au tout public.
L’objectif visé est de montrer que la police nationale est efficace. Pour le commissaire Laurent Cha-vanne, qui a utilisé une métaphore pour imager sa pensée, par ces mots : «Souvent lorsque l’on parle de la police nationale, on parle que des trains qui n’arrivent pas à l’heure. Je pense que les trains qui n’arrivent pas à l’heure sont beaucoup moins nombreux, très faibles même plutôt que tous les trains qui arrivent à l’heure avec toutes les facettes du métier de policier».
Dans l’échange avec la presse, les professionnels en charge de la sécurité a partagé l’expérience du changement de méthode amorcé. Il s’agit d’une nouvelle technique expérimentée depuis quelques années et qui porte ses fruits dans le cadre de la proximité.
Aujourd’hui, quand il y a une incivilité dans un quartier, après avoir été informé par courrier, ou par des plaintes, les rôles ont changé, c’est la police nationale qui identifie les acteurs. De ce fait, la police est passée du statut passif au statut actif nous livre la commissaire divisionnaire. Cela s’appelle des GPO (Groupes partenaires opérationnels).
Aujourd’hui, la police mise beaucoup sur la prévention situationnelle. Elle conseille beaucoup, elle a des références sûretés et elle visite des entreprises.
Quand il y a un problème de référence de sûreté quelque part, d’emblée, la police procède à un diagnostic pour éliminer l’origine du trouble.
La direction de la police tient à faire savoir que la mission des policiers n’est pas que répressive et souhaiterait que l’on prenne en compte toutes les actions menées en termes d’éducation, parce qu’elle passe beaucoup de temps dans les établissements scolaires. De même, sur la prévention de la violence, il y a des policiers qui dispensent beaucoup de formations.
Enfin, la police a décidé résolument de se former à prendre la parole en public pour s’adresser directement à sa population.
C’est tout l’enjeu du partenariat souhaité avec la presse, qui dit-on, représente le 4e pouvoir dans toute société démocratique.