Une réforme qui ne passe pas !

Pour contrer cette réforme scélérate, il faut que le peuple soit debout et uni contre vent et marée.

Mardi 07 février 2023, la population est re-partie sur les chapeaux de roues au front pour faire reculer le gouvernement sur son projet scélérat qui vise à réformer les retraites.
Plusieurs milliers de personnes, du plus jeune au plus ancien, ont damé le macadam dans les rues de Pointe-à-Pitre à l’appel de 11 organisations syndicales.
C’était, dit-on, un premier coup de semonce, mais face aux enjeux, face à la gravité de la situation, la Guadeloupe devrait s’ériger en île morte.
Beaucoup de travailleurs bénéficient aujourd’hui d’avantages de toute sor-te, arrachés de hautes luttes par des travailleurs qui les ont précédés. Ils se sont sacrifiés, ils ont lutté pour que la nouvelle génération en bénéficie.
Le système capitaliste a pris une telle ampleur dans le quotidien des gens, avec des possibilités de crédit de toute sorte, qu’il les tient par le cou avec un noeud coulant.
Le caractère cosmopolite, multiculturel et inégalitaire de la France fait que tout le monde n’est pas logé à la même enseigne, tout le monde n’a pas le même point de vue sur les différents sujets qui assaillent la société.
Même si les choses ne se jouent pas sur le sol guadeloupéen, il est important de manifester son refus catégorique à cette réforme casse-cou.
Pour contrer cette réforme scélérate, il faut que le peuple soit debout et uni contre vent et marée.
Comme l’a suggéré une étudiante remontée par cette réforme des retraites, il faut bloquer le pays sur une période indéterminée jusqu’à ce que Macron et son gouvernement le retirent.