La responsabilité incombe à chacun

D’après les échos, le carnaval 2023 était d’un bon cru et d’un génie. Il a illuminé la Gua-deloupe. Le carnaval a servi de soupape de décompression pour permettre à tous ceux qui sont confrontés par les vicissitudes de la vie de se détendre ou d’évacuer leur stress.
Cette nouvelle édition sans restrictions a permis aux commerçants spécialisés dans les ustensiles du carnaval de se frotter les mains.
C’est une période où le transport aérien, les hôtels, en tirent aussi profit, car le carnaval guadeloupéen est reconnu dans le monde parmi l’un des plus beaux.
C’était aussi l’occasion pour que nos marchandes de pistaches, de snow-ball, de bokits et bien d’autres, de faire un peu d’argent surtout par ces temps difficiles où tout est taxé de la guerre de l’Ukraine.
Le carnaval ne doit cependant pas faire oublier la réalité du pays, les luttes engagées pour la réintégration des professionnels de santé, les difficultés réelles qui existent au CHUG avec un manque de personnel criant et les conflits qui existent au sein des autres entreprises.
En période de fêtes populaires, il y a toujours des problèmes de santé à gérer. Certains groupes y ont pensé et à travers le thème qu’ils ont présenté, ont contribué à dénoncer de manière satirique ce qui tourne mal au pays. C’est vraiment dommage que certaines personnes profitent de ce moment festif pour s’exhiber en public par la violence. Malgré tous les coups bas perpétrés, la fête n’a cependant pas été gâchée, mais cela fait quand même planer une certaine insécurité.
Il est à apprécier la dévotion de tout ce beau monde au carnaval. Il serait aussi appréciable d’en avoir autant à cheval sur les problèmes qui assaillent la Guadeloupe qu’on est en train de vendre à l’encan.
Les groupes carnavalesques qui savent drainer du monde, doivent aussi contribuer à développer la prise de conscience de leurs membres sur les réels enjeux du pays sans pour autant empiéter sur le domaine du politique ou du syndicaliste.