France : de quelle réforme parle-t’on ?

Cette réforme, qui met à sac la France, est celle d’Emmanuel Macron portée par sa Première ministre Elisabeth Borne. Le chef de l’Etat est ainsi désavoué par une grande partie du peuple français.

Depuis quelques jours, le monde entier a les yeux rivés sur la France à cause des bouleversements provoqués par le projet de loi sur la réforme des retraites.
Ce projet de loi a créé une véritable levée de boucliers des syndicats et de la grande majorité de la population qui rejettent en bloc cette réforme.
Alors qu’aux dernières élections présidentielles, les Français ont choisi pour la deuxième fois consécutive Emmanuel Macron, leur fouet préféré, sauveur suprê-me pour venir à la rescousse de la République en danger, c’est celui-là même, qui par son entêtement, met le feu aux poudres dans toute la France, avec sa Pre-mière ministre Elisabeth Borne, comme son nom l’indique.
Il ne faudrait pas s’étonner si demain le fossé continu à se creuser un peu plus entre la classe politique et les citoyens qui, après lui avoir confié un mandat pour les représenter, sont déçus de ses agissements.
Depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron à la tête de l’Etat, la France vit des moments extrêmement difficiles. Elle est gérée d’une main de fer dans un gant de velours dans l’intérêt des argentiers de la zone euro. Ce sont les classes laborieuses qui en pâtissent notamment par le démantèlement du code du travail.
Selon la Constitution française, les députés sont la représentation directe de la nation. L’utilisation à tire larigot du 49.3 par Elisabeth Borne, rend caduque la représentation nationale. Depuis la mise en débat du projet de loi sur la réforme de l’âge de départ à la retraite, la grande majorité des Français manifeste sa désapprobation, mais le gouvernement préfère faire la sourde oreille.
Cette réforme, qui met à sac la France, est celle d’Emmanuel Macron portée par sa Première ministre Elisabeth Borne. Le chef de l’Etat est ainsi désavoué par une grande partie du peuple français. Il devrait donc suivre l’exemple de l’un de ses prédécesseurs, en l’occurrence le Général Charles de Gaulle qui en avril 1969 disait en ces termes : «Si je suis désavoué, par une majorité d’entre vous, ma tâche actuelle de chef de l’Etat, viendrait évidemment impossible et je cesserai aussitôt d’exercer mes fonctions…». Emmanuel Macron devrait en prendre de la graine. C’était encore l’époque du respect des citoyens, l’époque des valeurs et de l’humilité.
On se targue de dire que la France est une démocratie, que la souveraineté appartient au peuple. Manifestement, ce n’est pas l’image qui est donnée. Macron et sa Première ministre méprisent le peuple français, en faisant la sourde oreille.
Quelle différence y a-t-il entre un régime totalitaire et le recours intempestif du 49.3 ? Quant aux parlementaires qui ont manoeuvré pour préserver leurs prébendes au détriment de l’intérêt général, ils ont été démasqués et rendront com-pte devant l’histoire.