HOMMAGE À JACQUES OFRANC

L’annonce du décès du camarade Jacques Ofranc m''a profondément affecté. Je le savais malade, mais je nourrissais la pensée que cet homme au caractère bien trempé, animé d''une farouche volonté de faire, d''assumer son pays allait surmonter l''épreuve. Mais la main invisible qui détermine la trajectoire de notre vie a fait son oeuvre. Jacques est parti poursuivre son combat sur l''autre rive.
J''ai connu Jacques, jeune, dans les activités des jeunes communistes où son intrépidité, ses convictions déjà fortes, et sa capacité à soutenir les débats d''idées, annonçaient le leader d''opinion qu''il allait devenir. Lors de ses études à Cuba, il a été un dirigeant reconnu et apprécié de l''Association des étudiants guadeloupéens dans ce pays de la révolution communiste.
A son retour au pays, il a été un journaliste politique remarquable et redoutable sur les ondes de Radio Gayak, qu''il a imposée dans le paysage audiovisuel guadeloupéen.
Ma plus grande satisfaction en tant que directeur Politique de Nouvelles-Etincelles a été de l''accueillir au comité de rédaction du journal lorsqu''il m''a proposé de mettre ses compétences de journaliste au service d''une plus grande performance et visibilité du journal afin qu''il retrouve sa place dans l''opinion guadeloupéenne.
Il était engagé avec passion et méthode dans la conduite de ce projet lorsqu''il a été frappé en plein effort par cet accident vasculaire qui nous a privé de son apport et de ses idées novatrices.
La mort de Jacques Ofranc est une grande perte pour sa famille, ses camarades communistes, pour les rédacteurs de Nouvelles-Etincelles, pour son pays la Guadeloupe qu''il aimait tant.
J''adresse à son épouse, à ses enfants, à sa mère, ses frères et soeurs, à toute sa famille mes sincères condoléances, mon sentiment de profonde affliction et vous assure à tous de toute ma solidarité.
Directeur de Nouvelles-Etincelles