Seule la lutte paie !

Grâce aux luttes menées en Guadeloupe par les communistes, par les autres formations politiques anticapitalistes et anti-assimilationnistes et par les syndicats de classe, les Guadeloupéens ont conquis des droits, ce qu’on appelle plus familièrement «des acquis».

Il y a des maximes qui se ressemblent et qui donnent le même résultat comme, «seul le travail paie». Pour gagner la lutte quand l’intérêt général est en jeu, il faut une unité de ceux qui revendiquent.
L’histoire de l’évolution sociale et sociétale enseigne que c’est par la lutte menée par différentes générations qui se sont succédé, que la société dans son ensemble s’est développée et s’est modernisée. Certains pays ont fait le choix de la construction d’une société démocratique, mais qui reste encore inachevée.
Confrontés à des conditions économiques inhumaines, résultats de réformes scélérates, des pressions de lobbies, du patronat et de l’autorité publique, les travailleurs n’ont comme seule alternative, leur unité, pour atteindre l’objectif commun.
Une fois de plus, la Guade-loupe est à prendre telle qu’elle, avec ses spécificités, car il n’est pas monnaie courante de constater, comme en France ou ailleurs, les élus locaux prendre part à une manifestation en tête de gondole avec leurs mandants. Et cela, quelle que soit la manifestation, à moins qu’on soit à proximité d’échéances électorales.
Mais, c’est ainsi que se creu-se le fossé entre le peuple et ceux qu’il a mandatés pour le représenter dans toutes les institutions françaises, européennes ou internationales.
Les parlementaires opposés à la politique du gouvernement en place, court-circuités une douzaine de fois par l’utilisation du 49.3, devraient se retrouver dans leur territoire lors de grandes manifestations revendicatives, aux côtés de ceux qui se sont battus pour eux.
Grâce aux luttes menées en Guadeloupe par les communistes, par les autres formations politiques anticapitalistes et anti-assimilationnistes et par les syndicats de classe, les Guadeloupéens ont conquis des droits, ce qu’on appelle plus familièrement «des acquis».
En 2009, avec le Lyannaj kont pwofitasyon (LKP), après 44 jours de grève, les Guadeloupéens pour la plupart ont bénéficié des 200 euros et de l’accord Bino.
Après 18 mois de lutte des professionnels de santé et du collectif de résistants, la Haute autorité de la santé vient tout juste de préconiser la levée de l’obligation vaccinale des soignants. Le temps leur a donné raison.
C’est une première manche qui est gagnée, celle de l’intégration. La lutte n’est pas terminée puisqu’il va falloir distribuer les responsabilités pour les préjudices subis.