Quid de la gouvernance de l''exécutif national ?

L''intervention présidentielle, au lendemain du rejet de la motion de censure, à seulement 9 voix, a de quoi laisser sans «voies» (notez la terminaison à dessein !).

La crise du management politique, ou tout simplement du management, est à son paroxysme avec méthode macronienne.
49.3, 47.1, état d''urgence, conseil de défense et de sécurité nationale, ordonnances... Pratique dialogique, rhétorique, communication asymétrique... Ne participe pas de cette méthode, uniquement descendante, paternaliste et condescendante ! Il n''y a pas de places pour l''objection, la contradiction, seulement la parole ex cathédrale, cependant sèche autant que brutale !
Le management politique qui est l''art d''harmoniser autour d''un projet politique, sociétal, est terra incognita, dans le «monde d''après», le «nouveau monde» macronien, sans tabous ni totems, ou l''en-dehors macronien est gaulois réfractaires, paresseux ne traversant même pas la rue, sans père Noël, des factieux, engean-ces qui ne savent même pas qu''il suffit de changer de travail pour changer de TMS (troubles musculo squelettiques)...
Serait-ce la manifestation d''un syndrome d''hubris ?
Cela interroge le psychanalyste que je suis au vu de l''observation de l''effectivité des symptômes de ce syndrome :
• Une relation à l''autre fondée sur le rapport de force
• Un besoin excessif de domination (à observer l''état des premiers ministres : vitiligo et stress d''Édouard Philippe ? Fatigue apparente d''Élisabeth Borne (bore-out, burn-out ?)
• Un profond narcissisme
• Un manque d''empathie (il suffit de traverser...)
• Une façon de s''exprimer maniérée qui se veut supérieure (factieux, les enfants, gaulois...)
• Une confiance excessive (j''ai été «élu»...)
• Une vision messianique presque divine de ce qu''il entreprend (Sauveur de La France...En imposant une reforme rejetée par 80% de la population !)
• Une impulsivité (qu''ils viennent me chercher...).
Le syndrome d''hubris est au carrefour du pouvoir, pour certains qui en portent les «germes».
Déjà en septembre 2018, Gérard Collomb, s''inquiétait de l''observation de ce symptôme d''hubris (il a d''ailleurs préféré s''éloigner) chez les macroniens, avec un Parle-ment qui n''aura été qu''une caisse d''enregistrement durant le premier quinquennat, pour être réduit au silence à l''aube de ce second Sénat !