2e édition du Grand Défi Atlantique

Du 28 mars au 1er avril, la ville de Pointe-à-Pitre sera sous les feux des projecteurs avec l’organisation de la deuxième édition du Grand Défi Atlantique.

A l’esplanade de La Darse s’étend un espace d’exposition ayant comme thème «La croissance bleue, transition écologique et décarburation des filières maritimes».
D’après la volonté des organisateurs, cette course s’inscrit dans une logique de développement durable, respectueuse des ressources et de l’environnement marin, en évitant un retour en cargo pour au moins 13 bateaux ayant participé à la Route du Rhum destination Guade-loupe. Ce nouveau rendez-vous, conjointement lié à la Route du Rhum, se tiendra tous les 4 ans.
C’est une course qui se déroule en deux étapes. La 1ère étape Pointe-à-Pitre/Horta aux Açores, c’est 2 300 milles (4260 km) puis la seconde étape entre Horta et la Rochelle en Charente Maritime 1 300 milles (2 408 km).
Le record à battre pour les skippers en lice, c’est 15 jours 03 heures 45 minutes et 48 secondes. La moyenne de l’époque était de 9 noeuds 67.
Le 1er avril toute la Guadeloupe est attendue au départ, à La Darse de Pointe-à-Pitre et ce n’est pas un poisson d’avril !
Le grand Défi Atlantique est une course retour réservée aux bateaux de class40

. Selon le conseiller régional, Camille Pelage, cela fait 4 ans, que la Région Guadeloupe et ses partenaires sont à l’oeuvre pour créer une compétition de renommée.
Camille Pélage formule le souhait de voir figurer cette compétition parmi les grandes compétions Transatlantiques.

L''interview : Camille Pelage

Qu’attendez-vous de cette
2e édition du Défi Atlantique ?
Ce Défi Atlantique doit permettre de faire découvrir tout le potentiel de la Guadeloupe en matière d’économie bleue et de croissance bleue.
C’est l’unique course Transatlan-tique au départ d’une île de la Caraïbe. Ce n’est pas qu’une course, mais bien un outil pour mettre en valeur tout le potentiel nautique de la Guadeloupe.
Les bateaux s’élanceront vers la Basse-Terre au départ de Pointe-à-Pitre afin de contourner les îles des Saintes, puis ils remonteront vers Marie-Galante et se dirigeront vers La Désirade, puis rallieront le nord vers l’Atlantique. Le tracé de ce circuit montre bien que nous avons un bassin nautique extraordinaire et que nous voulons le faire savoir.
Nous voulons commencer par attirer tous ces voileux qui sont autour de nous et qui peuvent venir en profiter durant toute l’année.
Avec le village de la croissance bleue que nous avons installé à La Darse à cette occasion, nous voulons montrer tout le potentiel d’emplois et d’activités économiques qu’il y a autour de la mer et du littoral.
La Région Guadeloupe aménage les plages et elle accompagne les acteurs.
Il faut savoir qu’autour d’un bateau, il y a de multiples emplois, tels que la mécanique, l’électronique, la peinture, l’accastillage, la menuiserie, etc. Nous voulons montrer aux Guadeloupéens que ce sont des emplois pour demain.
Nous parlons aussi de décarbonation parce qu’il faut prévoir pour l’avenir. La Guadeloupe est bien positionnée géographiquement, car elle est au centre de l’arc caribéen.
En matière de formation, nous poussons Guadeloupe-Formation et l’ensemble des acteurs de la formation à permettre aux Guadelou-péens d’accéder à tous ces nouveaux métiers autour de la voile, de la mer et du littoral.
Gageons que dans quelques années, nous aurons réussi notre pari parce que nous voyons l’engouement des jeunes et des Guadeloupéens.